Le maçon
Il réalise les fondations et monte les structures porteuses : murs, poutrelles, planchers…
Il utilise des matériaux différents : pierre, brique, parpaing, béton…
Les activités du maçon sont très variées. Il réalise des travaux pour tous les types de construction (maisons individuelles, immeubles de logement, locaux commerciaux et tertiaires…) aussi bien dans le neuf, l’entretien ou la restauration de monuments historiques.
Les entreprises de maçonnerie sont de tailles très diverses : de l’artisan au groupe international.
www.umgo.ffbatiment.fr
Témoignages
Michaël, maçon, 21 ans
Michaël a déjà une bonne expérience professionnelle puisqu’il travaille dans la même entreprise que celle où il a préparé son CAP et son BP.
Ce que j’aime dans la maçonnerie ? Que ce soit un métier où on ne fait jamais la même chose. Et puis, tous les chantiers sont différents. J’ai déjà participé à la construction d’un stade, d’un immeuble, d’une médiathèque et à la rénovation d’un château. J’ai l’impression d’être utile, et puis je suis fier de montrer à mes copains ce que j’ai fait ».
Ghislaine, maçonne, 40 ans
Ce que j’aime le plus dans ce métier, c’est qu’il y a toujours quelque chose à apprendre. Je ne fais jamais la même tâche : du coffrage, de l’agglo, de la taille de pierre. J’œuvre de mes mains mais aussi avec ma tête. C’est parfois très complexe. Mais la rénovation, c’est magnifique ! Si je devais convaincre quelqu’un de venir dans le Bâtiment, je lui dirais qu’il faut avoir le goût du métier et le faire avec plaisir. Quand je vois le résultat de ce que je suis capable de réaliser, je suis fière de moi.
Laurent, artisan, 30 ans
Laurent est installé comme artisan depuis quatre ans à Mazamet dans le Tarn. Titulaire d’un CAP et d’un BEP, il a réalisé ses premières expériences chez cinq ou six professionnels de la région.
« Il faut connaître plusieurs entreprises. Chacune est organisée différemment ", explique-t-il. Lorsque son dernier patron prend sa retraite, il a 26 ans et décide de se lancer. Son plus jeune frère, Stéphane, le rejoint comme salarié, puis comme associé. L’épouse de Laurent, Sandrine, qui se prépare au professorat d’espagnol, édite les devis et les factures. Comme la plupart des femmes d’artisan, c’est elle qui gère le volet administratif de l’affaire… Les deux frères privilégient la construction de maisons individuelles. " Je préfère cette activité à la rénovation ", explique Laurent. " Dans le neuf, il y a moins de surprises. Or une gestion bien maîtrisée, c’est vital. Côté métier, en rénovation, un maçon touche à tout, devient plâtrier, carreleur… Je préfère que nous soyons très professionnels dans le gros œuvre. Pour être performant en qualité et délais. "
L’équipement de l’entreprise n’est pas négligeable : une pelle mécanique, un camion benne, deux grosses bétonnières, un monte-matériau, etc. Les besoins de financement des premières années sont élevés.
Le statut d’artisan est plus rémunérateur que celui de salarié " mais les responsabilités sont plus lourdes, plus excitantes aussi ". Comme beaucoup d’indépendants, Laurent espère que les décisions politiques encourageront au recrutement, " car ce n’est pas le travail qui manque ".