Une entreprise à taille humaine
Après 10 ans à se forger une expérience dans les grands groupes et autres entreprises, Stéphane Panin a décidé de monter sa propre structure. “J’avais besoin de cette liberté qu’apporte l'entreprenariat. Ailleurs je n’ai jamais trouvé un cadre qui me permette de mettre en pratique, sans entrave et rapidement, les concepts et idées que j’ai dans la tête. Mon envie était de créer une entreprise qui se donne les moyens d’innover dans son domaine, avec une certaine flexibilité et une proximité avec ses clients, une entreprise aussi à taille humaine.”
Quel élan !
Avec une quarantaine de salariés aujourd’hui répartis sur trois sites et bientôt quatre, le siège toujours à Mazères en Ariège, à Bayonne au Pays Basque, dans l’Essonne près de Paris, et en juin prochain dans le sud-est pour s’occuper du bassin méditerranée, d’Aix jusqu’à Monaco en passant par la vallée du Rhône, on peut dire qu’R3S est en plein essor. “Il nous a fallu un certain temps et un certain nombre de chantiers pour faire nos preuves. Mais aujourd’hui, nos références nous permettent d’avoir une vraie légitimité dans notre métier, et on est mûrs pour déployer nos services un peu partout.” Et les opportunités ne manquent pas pour cette entreprise aux savoir-faire extrêmement pointus.
R3S au Palais des Évêques
“Au fil du temps, et pour offrir une réponse sur-mesure à nos clients, nous avons mis au point nos propres technologies et techniques, et cela concerne les charpentes bois, mais aussi les édifices patrimoniaux en pierre de taille, ou encore les ouvrages en béton. Côté bois, R3S, vient d'ailleurs de terminer un chantier sur Saint-Lizier, au Palais des Évêques “un diagnostic a révélé un problème de sous-dimensionnement sur les planchers de l’un des bâtiments. Nous sommes intervenus sur leur renforcement et leur mise en conformité”.
Des solutions sur mesure
”Nous sommes ce qu'on appelle des hyper-spécialistes puisqu’on applique des techniques soit innovantes, soit très techniques et très compliquées, et qui toujours demandent du développement. Deux entreprises se battent le marché en France. Et si la société mazèrienne est de petite taille par rapport à son unique concurrent, elle se démarque par un positionnement original “nous souhaitons démocratiser la préconisation de ce type de travaux. D’ailleurs nous sommes engagés sur le volet formation auprès de PME locales afin de leur apporter des compétences nouvelles, externes mais nouvelles.”
L’entreprise d’Ariège séduit les monégasques
"On a décroché un chantier en partenariat avec le groupe Vinci sur la réhabilitation des piles du tunnel qui est sous l'hôtel Fairmont Monte-Carlo (les amateurs de F1 connaissent bien ce tunnel qui est mis à l’honneur à chaque Grand Prix). La corrosion dans les bétons armés est l’un de nos gros sujets en ce moment.
Ce tunnel s'appuie sur d'énormes piliers (40 en tout) qui sont construits sur la mer et qui sont donc exposés aux intempéries et aux eaux salées. Et cette eau de mer est très agressive pour le béton armé. Notre solution ici est d’appliquer une protection cathodique à courant imposé. Le dispositif que nous mettons en place est un réseau de diffuseurs de courant électrique, et c’est ce courant qui en circulant va stopper la corrosion. C’est un processus qui existe sur les cumulus d’eau chaude, sur les oléoducs, pour protéger les coques de bateaux… Notre apport consiste à appliquer ce principe, qui existe depuis des dizaines d’années, aux bétons armés. Notre objectif à Monaco est de pérenniser les 40 piliers pour 50 ans. Le chantier a démarré en sept 2020 et va se terminer au printemps 2023.”
Pour plus d’informations sur R3S :
http://www.r3s-france.fr
