Elle a tenu à mettre les points sur les i : le taux réduit applicable aux travaux de rénovation énergétique est « une aide fiscale apportée aux nombreux ménages qui souhaitent agir pour l'environnement en améliorant leur logement, et aucunement un cadeau fait aux entreprises ». Elle a également souligné les « effets délétères » qu'un relèvement du taux aurait sur le secteur : hausse du travail illégal, baisse de 6% de l'activité et perte de 22 000 emplois. La secrétaire d'Etat Delphine Gény-Stephann a tenté de rassurer la profession. Elle a confirmé les travaux d'évaluation en cours sur les taux de TVA, tout en précisant que le gouvernement « ne méconnait pas, j'y insiste, l'incidence de cette fiscalité sur l'activité ». Elle a, par ailleurs, fait directement référence à l'intervention du ministre Bruno Le Maire au congrès de la FFB et a repris les annonces de ce dernier concernant les avances sur marchés et l'interdiction des ordres de service à zéro euro, qui devraient être entérinées dans la loi PACTE. La FFB demeure vigilante et suivra de près l'ensemble de ces travaux.