Le perfectionniste
Il recherche la perfection dans tout ce qu’il fait. Il est difficilement satisfait du résultat, parce qu’il pense qu’il aurait pu faire encore mieux. Lorsqu’il délègue une tâche, il impose la même exigence. Cela peut démotiver l’autre, qui se dit « à quoi bon, puisque ce ne sera de toute façon pas parfait… ».
La relation peut aussi devenir infantilisante, car le perfectionniste peut tenir des propos du type « je t’ai pourtant tout prémâché et tu n’y arrives toujours pas ! ».
L’envie d’être entouré de « mini-moi » est forte. Ce manque de confiance peut engendrer un surcontrôle.
Comment diminuer la pression ?
Prendre le temps, voire trop de temps, produit une désorganisation telle que les journées deviennent sans fin.
Les relations de travail peuvent vite être difficiles parce qu’on est incapable de déléguer ou d’accepter une aide extérieure.
La perfection provoque de l’anxiété, de la frustration, de la souffrance, voire de l’agressivité.
Conseils
- Mettre en place des microplannings couplés à des micro-objectifs.
- Dédramatiser : que peut-il arriver de si horrible si ce n’est pas parfait ? Quels sont les véritables enjeux ?
- Apprécier la qualité donnée et celle reçue. Exemple : un plombier ayant refait la salle de bains d’une cliente n’est pas totalement satisfait de son travail, le dessin formé par la pose du carrelage n’est pas à la hauteur de ce qu’il aurait souhaité faire… mais sa cliente, elle, est ravie. Alors, au fond, qu’est-ce qui est le plus important ?
- Faire confiance aux autres, apprendre à déléguer pour libérer du temps. Assurez-vous que les instructions pour exécuter la tâche sont claires et concises. Informez-vous de l’avancement sans surcontrôler.
- Donner des repères : le vieil adage « on n’est jamais si bien servi que par soi-même » n’est valable que dans des situations d’urgence. Dans une équipe et sur le long terme, cela n’est pas bénéfique.