Alors que certaines entreprises
s’inquiètent de devoir
commencer à rembourser
leur prêt garanti par l’État (PGE)
dans une situation financière
tendue, Bruno Le Maire, ministre
de l’Économie, a annoncé deux
mesures de tempérance :
- en cas de difficultés confirmées,
ces remboursements
pourront être repoussés jusqu’à
la fin 2022 ;
- ils pourront être étalés jusqu’à
10 ans après la signature du prêt,
contre 6 ans jusqu’alors.
À l’heure où nous publions, nous ne
savons pas encore si ces mesures
sont alternatives ou cumulatives.
Elles resteraient toutefois réservées
aux très petites entreprises,
après validation par le médiateur
du crédit.
Il est enfin mentionné que les
banques devraient déclarer les
entreprises concernées « en
défaut ».
Le champ et les conditions
d’application de ces mesures
doivent encore être précisés
au travers d’un accord à venir
entre le ministre et la Fédération
bancaire française (FBF).
En l’état des informations
disponibles, ces mesures ne
répondent que très partiellement
aux demandes formulées
par la CPME et le Medef.
En effet, la dégradation de la
cotation bancaire compliquera
l’accès au crédit pour les entreprises
concernées.