Les nouvelles dispositions concernant les entretiens professionnels sont entrées en vigueur le 26 octobre dernier 1. À compter du 1er octobre 2026, elles s’appliqueront aux accords collectifs d’entreprise ou de branche définissant la fréquence de ces rendez-vous.
Nouvelle appellation
L'entretien professionnel change de nom. Il s'agit à présent de l'entretien de parcours professionnel. Cette évolution vise à aller au-delà du suivi formel en favorisant un échange approfondi sur les compétences, les ambitions et les opportunités de développement. Elle a pour but de placer le salarié au coeur de son projet professionnel, tout en permettant à l’entreprise d’anticiper ses enjeux de compétences.
Périodicité révisée
L'article L. 6315-1 du Code du travail prévoit maintenant un premier entretien dès la première année suivant l'embauche. Celui-ci devra être organisé dans les deux mois à compter de la visite médicale de mi-carrière, le cas échéant. Les entretiens suivants devront avoir lieu tous les quatre ans (au lieu de deux). Un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié devra être organisé tous les huit ans (au lieu de six).
L'entretien est organisé par l'employeur et réalisé pendant le temps de travail par un supérieur hiérarchique ou un représentant de la direction de l'entreprise.
Un contenu enrichi
L'entretien de parcours professionnel devra aborder :
- les compétences et qualifications du salarié dans son poste actuel ainsi que leurs évolutions possibles en lien avec la situation de l’entreprise ;
- sa situation et son parcours professionnel, au regard des évolutions des métiers et des perspectives d’emploi au sein de l'entreprise ;
- les besoins de formation exprimés par le salarié, qu'ils soient liés à son poste, aux perspectives d'évolution ou à un projet personnel ;
- les souhaits d’évolution professionnelle, incluant les possibilités de reconversion interne ou externe, la mobilisation du CPF, la VAE ou un bilan de compétences ;
- l’activation et l’utilisation du CPF, ainsi que les abondements volontaires que l’employeur peut financer.