Le groupe de travail a observé les types de matériel nécessaires à ces métiers, les tendances constatées, les points de vigilance et les documents utiles. Il est parvenu à un premier constat : certains EPI (équipements de protection individuelle) à utiliser dans les métiers du plâtre et de l’isolation restent méconnus. Par exemple, le choix de gants de protection contre les risques mécaniques s’effectue selon un classement A, B, C ou D, qui lui-même se décline en cinq classes de résistance. La principale raison : des normes et réglementations en évolution constante, qui poussent à renouveler sans cesse les matériels devant normalement être portés sur les chantiers. L’étude a ainsi déjà permis d’établir, à l’issue d’une observation de terrain, un état des lieux très concret de la prise en compte des EPI sur chantier.
S’il existe une communication fournie sur la nécessité du port des EPI et sur la protection obligatoire lors de travaux en hauteur, l’objectif est de sensibiliser les entreprises et les salariés à leur port effectif. L’étude identifie dans ce but toutes les catégories d’EPI propres aux métiers de l’isolation et de la plâtrerie, au nombre de dix. Depuis les protections auditives, oculaires, respiratoires jusqu’à celles contre les chutes, les travaux vont déboucher sur un guide qui les rassemblera et les classera tout en soulignant les points de vigilance. Ce document, élaboré par l’OPPBTP en collaboration avec l’UMPI-FFB, reprendra ainsi de manière accessible et actualisée les différents types de protections individuelles nécessaires aux métiers de la plâtrerie et de l’isolation dans un but d’amélioration des conditions de travail.