Bilan 2010 et prévisions 2011
En 2010, l'activité dans le bâtiment aurait reculé de 3,4 %, hors effet prix. Ce chiffre résulte d'un recalage à dire d'experts des prévisions issues des modèles habituellement utilisés. De fait, une réconciliation s'est avérée nécessaire entre ces résultats bruts d'une part, les données de l'emploi dans le bâtiment, l'évolution du nombre d'entreprises, les consommations de matériaux, etc. d'autre part. Le nombre d'emplois détruits en 2010 serait alors limité à 15.000 postes (21.000 emplois salariés en moins, mais 6.000 intérimaires de plus en équivalent temps plein). En 2011, sauf crise grave ou choc systémique, par exemple sur les taux d'intérêt, le bâtiment renouerait, au niveau national, avec une croissance légèrement positive de 2,2 %, compte tenu d'un redémarrage du logement neuf (+ 9,6 %) et d'une légère reprise de l'amélioration-entretien (+ 1,8 %). Cette tendance moyenne peut toutefois laisser place à de fortes disparités suivant les régions et/ou les métiers. En revanche, le non-résidentiel neuf resterait déprimé (- 9,2 %), sans réelle perspective de reprise à court terme. Quant à l'emploi, entre 10.000 et 15.000 postes salariés et intérimaires, pourraient être créés en 2011.