
La société évolue et avec elle, la vie en entreprise. Les méthodes ont changé, les attentes des futurs collaborateurs aussi. Plusieurs études permettent d’y voir plus clair et de faire tomber quelques clichés et idées reçues.
Ainsi, les actifs de moins de 30 ans accordent une place plus importante au travail qu’il y a 20 ans, pourvu que celui-ci permette un équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Cette attente arrive en 1ère position de leurs critères d’attractivité d’un emploi. Puis, contrairement à ce que l’on peut penser, la rémunération et les avantages sociaux n’arrivent qu’en 5e position, juste derrière l’ambiance de travail (la relation avec les collègues notamment), l’intérêt du poste (il doit être stimulant et avoir du sens) et la localisation géographique (pour éviter des temps de trajet trop longs).
En 2025, le travail et la réussite professionnelle sont toujours perçus par les jeunes actifs comme essentiels à leur épanouissement. De même, ils sont en quête d’un management bienveillant, basé sur la confiance et l’autonomie. Ce qui ne veut pas dire pour autant que les jeunes refusent l’autorité. Une très large majorité d’entre eux ne la remet pas en cause, pourvu qu’elle reste objective et honnête.
Un emploi avec des valeurs et du sens
Interrogés lors des ateliers proposés dans le cadre du 4e Rendez-vous des métiers de la construction coorganisé par le Campus des métiers et des qualifications d’excellence « Transition numérique et écologique de la construction en Ile-de-France » et le BTP 77, plusieurs jeunes ont confirmé les résultats de ces études. Ils étaient plusieurs à indiquer ne pas rechercher systématiquement à entrer dans une très grande entreprise, mais plutôt dans une société ayant des valeurs qui leur correspond, quelle que soit sa taille.
Ces futurs salariés ont indiqué qu’ils seraient attentifs à un management bienveillant, à des perspectives d’évolution et à la rémunération proposée. Ils se sont également dit ouverts à la mobilité (changer de département ou région) selon les opportunités. Face à eux, les chefs d’entreprises ont découvert que les jeunes font une utilisation ciblée des réseaux sociaux (du type LinkedIn pour chercher du travail), qu’ils n’hésitent pas à se renseigner sur l’entreprise avant de candidater. Un site internet bien fait est, selon eux, le gage d’une entreprise organisée, communicante, dans laquelle il ferait bon évoluer.
Histoires de générations
Vous entendez régulièrement parler des Millennials ou de la Génération Z sans trop savoir à quoi cela correspond ?
Pour vous aider, sachez que celles et ceux qui sont nés avant 1945 appartiennent à la Génération silencieuse.Viennent ensuite les Baby-boomers (nés entre 1945 et 1964), la Génération X (nés entre 1965 et 1980), la Génération Y ou Millennials (nés entre 1981 et 1996), la Génération Z (nés entre 1997 et 2012) et, enfin, la Génération Alpha (nés après 2013).
Témoignage de Frédéric Marny, PDG d’AVB Innovations
"Nous connaissons une pénurie de main d’oeuvre dans le bâtiment. Il est donc essentiel, pour attirer de jeunes collaborateurs, de les informer le plus possible sur nos métiers. Chez AVB Innovations, nous utilisons le réseau LinkedIn ou encore Instagram pour les aider à mieux visualiser nos métiers et nos missions. D’autant plus que les PME sont plus difficilement visibles. Lors de chaque embauche, nous recherchons avant tout ce qui pourra générer un bon équilibre entre ce que l’entreprise peut apporter au jeune et ce que le jeune peut apporter à l’entreprise. Lors d’un recrutement, nous sommes d’ailleurs très attentifs à l’état d’esprit du candidat. Ce n’est pas uniquement une question de diplôme. Ce qui nous importe vraiment, c’est de voir qu’il a fourni des efforts pour apprendre à nous connaître, c’est sa manière de penser, sa vision, ses ambitions."