SOMMA est une entreprise spécialisée dans le gros œuvre et la restructuration à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Créée il y a 48 ans, la PME de 36 collaborateurs est reprise en 2010 par Luc Guillon. La raison d’être de l’entreprise, « Bâtisseur d’univers harmonieux », prône une culture de l’engagement et du collectif. « Notre socle est l’organisation collaborative. Nous avons choisi de suivre la formation Lean car c’est un bel outil pour se structurer dans notre vision et pour aller plus loin. » explique Luc Guillon. « J’avais beaucoup entendu parler de la méthode Lean. Suivre cette formation est une opportunité intéressante pour aider la croissance de l’entreprise. Les compagnons et collaborateurs l’ont appréciée. C’est une formation qui est totalement en adéquation avec notre culture ».
Une réflexion commune qui implique tous les collaborateurs
La formation Lean a notamment permis au chef d’entreprise de progresser sur deux projets : l’organisation de la zone de dépôt et la mise en place d’une liste de pré requis pour les chantiers à venir. « Au départ, notre dépôt n’était pas forcément bien agencé, ni performant, on perdait du temps. La démarche Lean nous a permis de mieux nous organiser : trier, rassembler, ranger, puis réfléchir à un mode opératoire de flux. » C’est un gros projet qui implique l’ensemble des collaborateurs, il est donc important pour le chef d’entreprise que tout le monde y participe et se l’approprie. « Nous ne voulions pas de démarche directive » explique Luc Guillon. En effet, la démarche Lean met en avant des solutions qui viennent du terrain, issues de la réflexion de tous. « Tout le monde était partie prenante. Ce qui est important, c’est l’appropriation pour que ça soit pérenne dans le temps. » ajoute-il.
D’autre part, SOMMA doit gérer entre 7 et 10 chantiers en parallèle. Afin de s’y préparer au mieux, l’entreprise a mis en place un tableau de pré requis pour anticiper toutes les démarches administratives et techniques, en amont et sur toute la durée du chantier. « Nous faisions ça auparavant en échangeant de vive voix et en faisant appel à notre mémoire, nous pouvions donc oublier certaines choses. Nous avons ainsi investi dans un produit qui permet de travailler numériquement, en reprenant le concept des post-it, pour que tout le monde, de là où chacun se trouve, ait accès à la même information. » Cela permet également d’améliorer le dialogue entre tous les collaborateurs.
Continuer à s’améliorer et s’inscrire dans le temps
« Le Lean nous aide à consolider notre démarche, à progresser dans la culture de l’amélioration. C’est un état d’esprit » explique Luc Guillon. Selon lui, le Lean a permis de rendre les collaborateurs plus responsables, impliqués, mobilisés et agiles. « Dès lors qu’on fait face à un problème, l’idée est d’en parler tous ensemble et d’en sortir une solution à pérenniser dans le temps. On réfléchit ensemble, on partage ensemble et on met en œuvre ensemble. C’est ça la culture du Lean. »
Pour le directeur de SOMMA, le défi est maintenant de maintenir ces processus dans le temps et d’impliquer la totalité des collaborateurs. « Nous avons formé une petite partie de l’entreprise. Les outils et idées dont on dispose grâce à la formation Lean Construction sont des bons supports, c’est maintenant à nous de faire avancer et bouger les choses. Il faut que tout cela devienne spontané, mais ça se fait sur plusieurs années » dit-il.
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