Sur les 507 communes que compte la Seine-et-Marne, 500 accueillent au moins une entreprise du BTP, soit 99 % du territoire couvert. 4 200 entreprises s’y sont installées pour un effectif global de 38 000 actifs dont près de 9 000 professionnels indépendants (artisans et autoentrepreneurs).
Ces entreprises ont la particularité d’être de toutes tailles : 3 330 d’entre elles réunissent entre 1 et 10 salariés, 779 entre 11 et 49 salariés et 91 ont plus de 50 salariés.
Cette grande diversité se double de celle des métiers (plus de 35) et des activités (plus de 60). De quoi répondre à toutes les attentes. La Seine-et-Marne se caractérise en effet par ses villes nouvelles et une population en hausse amenant des besoins en logements neufs, par ses communes plus anciennes aux bâtis nécessitant des rénovations d’importance (énergétiques notamment), par ses bâtiments historiques (châteaux, cathédrale, églises...) dont les travaux de restauration visent à préserver un patrimoine d’exception.
Quels que soient les chantiers (construction, rénovation des logements individuels, collectifs, copropriétés et bâtiments tertiaires), les entreprises locales savent faire, et bien faire. Elles s’appuient sur une main-d’œuvre qualitative formée dans les CFA et lycées professionnels seine-et-marnais. Elles sont d’ailleurs 926 à être qualifiées Qualibat dont plus de 600 à être labellisées RGE. Ce qui fait de la Seine-et-Marne le département francilien comptant le plus grand nombre d’entreprises qualifiées. 260 sociétés bénéficient par ailleurs de la qualification QUALIT ENR, 209 de la qualification QUALIFELEC et 141 du label Les Professionnels GAZ (appellation PG).
En 2023 en Île-de-France, le Bâtiment a avoisiné 40 milliards de chiffre d’affaires : 22 milliards pour la partie entretien-rénovation, 11,3 milliards pour les logements neufs et 6,3 milliards pour les bâtiments non résidentiels neufs. Les entreprises seine-et-marnaises ont largement contribué à maintenir à flots tout un secteur d’activité malgré la crise du logement, la complexité de la politique nationale en matière de rénovation énergétique ou encore la hausse de prix des matières premières. Et elles entendent bien rester en 2025 des acteurs économiques essentiels du territoire.