Différents rapports parlementaires, dont le fameux rapport Perruchot de 2011, enterré avant d'être publié, dénoncent régulièrement cette situation.
La FFB, qui s'honore de ne dépendre que des cotisations volontaires de ses adhérents, plaide pour une remise à plat générale de ces circuits de financement.
Plusieurs députés, parmi lesquels Christophe Jerretie (LaREM, Corrèze) et Bertrand Bouyx (LaREM, Calvados), ont appelé officiellement le premier ministre à engager cette réforme, dans la droite ligne des textes votés par le Parlement en faveur d'une plus grande transparence démocratique. Dans une question écrite, enregistrée au Journal officiel, ces parlementaires s'interrogent sur l'existence de taxes prélevées sur les entreprises et reversées aux syndicats patronaux. Les députés écrivent :
« Une taxe de 0,15 % est prélevée sur la masse salariale des artisans en vue, prétendument, de financer le “dialogue social”. Taxe à laquelle s'est ajoutée, en 2016, une nouvelle contribution de 0,016 % prélevée par l'Urssaf et gérée par l'AGFPN (Association de gestion du fonds paritaire national) en vue, cette fois-ci, de financer le paritarisme. »