"Le contexte de crise économique fragilise l'ensemble des acteurs" et "il n'est pas opportun de maintenir à échéance prévue cette réforme", ont expliqué à la presse des responsables des ministères de l'Economie et de la Transition écologique.
En plus de la crise économique liée à la pandémie de Covid-19, nous avons "des tensions sur les prix des matières premières qui constituent des difficultés complémentaires pour les entreprises", a-t-on ajouté de même source. La suppression de l'avantage fiscal devait initialement s'effectuer de façon progressive, en trois paliers successifs: avec une hausse de la fiscalité le 1er juillet 2020 puis le 1er janvier 2021, avant l'élimination complète de la niche fiscale au 1er janvier 2022.
L'an dernier, les députés avaient ensuite voté un amendement pour supprimer le tarif réduit en une seule fois au 1er juillet 2021.