En France, le risque inondation est le premier risque naturel par l’importance des dommages qu’il provoque, le nombre de communes concernées, l’étendue des zones inondables et les populations résidant dans ces zones. L’ensemble du territoire français est vulnérable, qu’il s’agisse des zones urbaines ou rurales, de plaine, de relief ou littorales.
Les chiffres sont sans appel, comme indiqué dans le Répertoire des référentiels de résilience du bâti aux aléas naturels de la Mission Risques Naturels auquel la FFB contribue : 34700 communes sur les 36000, ont connu au moins un sinistre inondation depuis 1990. Le coût représente en moyenne 750 M€/an (en croissance) depuis 2013, et ¼ de la population française réside en zone inondable tout comme 1/3 des bâtiments d’activités.
Le Centre européen de prévention du risque inondation (CEPRI) rappelle que, dans le contexte de changement climatique, les préoccupations liées aux inondations par ruissellement pluvial s’accentuent, avec l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes pluviaux, et l’extension de l’urbanisation et de l’imperméabilisation des sols. Le CEPRI a ainsi lancé une expérimentation en région Grand Est, à laquelle la FFB et l’AQC participent, appelée « solutions à bénéfices multiples » qui vise à solliciter l’expertise des artisans et entrepreneurs pour des travaux de rénovation thermique des bâtiments associant des travaux de prévention du risque inondation.
Afin de sensibiliser les professionnels de l’acte de construire, l’AQC a publié une plaquette d’information rassemblant l’essentiel des informations à connaître sur le risque inondation et sur les solutions de prévention possibles à mettre en œuvre :
Constructions en zones inondables : conception et adaptation au site
Bon à savoir : nombreuses sont les aides au diagnostic de prévention dans l’habitat (souvent financé à 100% par les pouvoirs publics), ainsi que les aides aux travaux (fonds BARNIER), y compris pour les entreprises qui souhaitent protéger leurs locaux d’activité.
Pour aller plus loin