La FFB œuvrait depuis l’annonce de la mise en place de la Réduction du loyer de solidarité (RLS), il y a près de deux ans, pour que les négociations se poursuivent et débouchent sur un accord permettant de sauver l’équilibre financier des opérateurs, sans obérer l’investissement. Le 20 février dernier encore, elle intervenait au côté de l’USH, de la Fondation Abbé Pierre, de l’AMF et de l’ADCF pour pousser dans la voie d’une négociation gagnants-gagnants. Il est vrai que la relance de l’Anru et la mise en place du programme « Action cœur de ville » rendait une telle issue encore plus nécessaire.
Action logement a rendu possible cette sortie par le haut. De fait, dans le cadre de son Plan d’investissement volontaire, sur trois ans, le « 1% » contribuera pour 300 millions d’euros à la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) pour compenser la baisse de cotisation des organismes de logement social, dotera ces derniers en capital ou en titres participatifs à hauteur de 300 millions d’euros pour soutenir leur investissement et subventionnera à hauteur de 250 millions d’euros des démolitions en zones détendues hors Anru.
Pour Jacques Chanut, président de la FFB : « l’accord trouvé entre l’État et le monde HLM d’une part, la signature du Plan d’investissement volontaire d’Action logement d’autre part, constituent deux très bonnes nouvelles pour les artisans et entrepreneurs de bâtiment. Ils rassurent quant à la commande HLM des prochaines années. Reste maintenant à obtenir du gouvernement la réouverture promise des échanges sur l’avenir du PTZ en zones B2 et C, ainsi que sur celui du CITE. »