Dans ce contexte, la FFB propose d’une part de redonner une véritable ambition à l’apprentissage en mettant les entreprises et les jeunes au cœur du projet; d’autre part de baisser les charges des entreprises grâce aux économies de structures.
C’est pourquoi, la FFB préconise de conserver une contribution spécifique recalibrée pour avoir les moyens de garantir la proximité, la qualité et l’adaptation de l’outil de formation aux besoins réels des entreprises et des jeunes. La Fédération recommande aussi de concentrer les moyens de péréquation sur l’OPCO (Opérateur de compétences de la Construction) afin de rationaliser l’usage des fonds.
Développer l’image de l’apprentissage dans le bâtiment auprès des jeunes, c’est faire le choix de la modernité et de l’avenir. C’est pourquoi la FFB suggère de financer en particulier des projets de développement de l’usage du numérique dans l’apprentissage : cours en ligne, réalité virtuelle, numérisation 3D, MOOC, …
Jacques Chanut, président de la FFB affirme : « avec la réforme de la formation professionnelle, il y a la nécessité de prendre à bras le corps le sujet de l’apprentissage qui est incompatible avec l’immobilisme ou le repli. Nous sommes persuadés que seule une réelle ambition courageuse et affirmée, permettra de relancer l’apprentissage et de l’adapter aux enjeux du XXIe siècle. Il faut avoir une vision d’avenir pour construire le futur paysage professionnel de nos jeunes ».