Le jugement porté par UFC-Que Choisir fait surtout un amalgame entre des dispositifs très divers et ignore les améliorations très sensibles apportées ces dernières années, avec la mise en place de la mention RGE et de l'éco-conditionnalité. Ce durcissement des conditions d'éligibilité, à l'initiative des professions, vise principalement à introduire l'exigence d'un diagnostic préalable que les commercialisateurs de produits fiscaux ignorent avec superbe. Il introduit également des exigences de qualification, de formation et de contrôle de réalisation des entreprises. Il est dès lors surprenant qu'UFC-Que choisir condamne un dispositif récent, au déploiement d'ailleurs inachevé, et qu'elle demande en contrepartie une complexification associée à une hausse des coûts avec l'intervention d'un tiers. L'expérience récente de la mise en place calamiteuse du diagnostic de performance énergétique ne milite cependant pas en ce sens. Pour sa part, la profession réclame que le diagnostic préalable par l'entreprise qualifiée qui effectuera la pose soit rendu incontournable. C'est le meilleur gage de qualité pour les clients. Enfin, la FFB se félicite que lors du 4ème Sommet de la Construction qu'elle organise le 19 novembre prochain, les chefs d'entreprise et le Président de l'UFC-Que choisir aient l'occasion d'établir un dialogue constructif.