Dès ces annonces en 2018, la FFB s’est émue des risques que cette réforme allait faire peser sur le réseau des CFA du secteur.
Malgré ce contexte et dans une logique de service aux entreprises et de besoin de personnel qualifié, la FFB propose de mettre en œuvre une politique de formation professionnelle basée sur des principes de bon sens :
faire confiance aux acteurs du terrain plutôt qu’aux structures nationales, nécessairement plus éloignées d’un service de proximité nécessaire;
maintenir l’effort financier de la profession, mais en affectant les fonds aux besoins réels des artisans, des entrepreneurs et des jeunes ;
fournir des moyens aux réseaux d’apprentissage pour faire plus de proximité, plus de qualité, plus de numérique ;
communiquer plus et mieux pour attirer les talents ;
clarifier les circuits financiers pour faire des économies.
La volonté de la FFB est de renforcer l’apprentissage et d’en faire une véritable filière d’excellence. La politique qu’elle propose permettra d’assurer aux CFA du bâtiment le financement de leur développement et leur adaptation aux défis de la réforme, dans le respect de leur autonomie, tout en préservant une nécessaire mutualisation.
Jacques Chanut, président de la FFB, déclare
« La FFB, les artisans et entrepreneurs du secteur, portent collectivement la volonté d’adapter des outils au service de la qualité de l’apprentissage et de la formation. Vouloir jeter le discrédit sur toute volonté de changement, c’est tout simplement se tromper d’objectif ! ».