C'est pourquoi, la FFB fait deux propositions essentielles pour débloquer cette situation : • assouplir les dispositions existantes afin de permettre à l'apprenti mineur d'apprendre et de se former dans les conditions réelles du chantier (travail en hauteur, conduite d'engins, ...) ; • permettre aux jeunes de suivre l'organisation collective des horaires et d'intervenir sur les chantiers en cas d'heures supplémentaires, comme le reste de l'équipe. • L'intégration des jeunes dans le Bâtiment par la voie de l'apprentissage ne cesse de baisser depuis plusieurs années : moins 20 % d'entrées entre 2008 et 2013. Les jeunes en recherche de contrat d'apprentissage (20 000 jeunes enregistrés dans les 103 Centres de Formation d'Apprentis de la profession en recherche de maître d'apprentissage pour la rentrée 2014) ne trouvent pas d'entreprises d'accueil. En effet, ces dernières peinent à les recruter notamment du fait des limites et interdictions posées par le code du travail tant en matière de santé prévention que de durée du travail. Jacques Chanut alerte : "Pour favoriser l'insertion des jeunes et leur parfaite formation à leur futur métier, il est nécessaire que les apprentis puissent, sous la responsabilité de leur employeur, accomplir l'ensemble des travaux que peut nécessiter leur formation et apprendre pleinement leur métier en toute sécurité. L'apprentissage a toujours été un levier pour le recrutement dans notre secteur. Il est impératif que nous préservions tous ensemble la formation et le recrutement des jeunes dans le Bâtiment !"