La FFB défend notamment la baisse des charges et la pérennisation du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) qui a permis de sauver un tiers des entreprises du secteur pendant la période de récession, en consolidant les trésoreries. Ce sont des milliers d’emplois qui ont ainsi été sauvegardés.
La FFB entend également contrer le procès inique fait à l’investissement immobilier. Loin d’être une économie de rente, ce dernier participe au contraire au dynamisme du pays, à la croissance et au développement de l’emploi. La Fédération rappelle qu’un logement construit permet la création ou le maintien de deux emplois et la rénovation des logements demeure une attente très forte des concitoyens.
Dans cette optique, la FFB met en avant son combat contre la fracture territoriale qui passe notamment par le maintien de dispositifs en faveur de l’accession à la propriété dans les zones rurales.
Concernant la transition écologique, la FFB plaide pour une écologie incitative, à rebours de tous les modèles punitifs (taxation, obligation de travaux, réglementation excessive) qui font toujours preuve de leur inefficacité.
Enfin, en matière d’économie pour l’État, la FFB insiste sur deux points incontournables : la nécessaire mutualisation des moyens entre les chambres de métiers et les chambres de commerce au niveau départemental ; et la fin du financement public des organisations patronales.
Jacques Chanut, président de la FFB, explique : « La FFB ne manque pas d’idées à relayer dans ce « Grand Débat » grâce aux consultations menées régulièrement au sein de son réseau. La lutte contre « les entreprises éphémères » qui siphonnent les comptes sociaux ou l’accentuation des contrôles à l’égard des micro-entrepreneurs sont également des thèmes à défendre farouchement. La FFB compte bien faire entendre ceux qui créent de l’emploi et de l’activité dans le pays : les artisans et les entrepreneurs de BTP ! ».