« Nous sommes en guerre ». Alors que le Président de la République a sonné
la « mobilisation générale » contre la pandémie du coronavirus lors de son allocution du 16 mars
dernier, le secteur de la construction demande instamment au Gouvernement d’arrêter temporairement
les chantiers, à l’exception des interventions urgentes, et de lui laisser une dizaine de jours pour
s’organiser.
La santé et la sécurité des personnes est une priorité absolue pour les entreprises de Bâtiment et de Travaux
Publics.
Face à des mesures de protection qui ne sont pas toujours assurées pour les salariés, en l’absence notamment
de masques de protection, face à des donneurs d’ordre qui, de manière éparpillée, arrêtent certains chantiers,
face à des difficultés majeures d’approvisionnement, face à certaines interventions des forces de l’ordre pour
interrompre des chantiers, le BTP est confronté à une désorganisation, à des risques sanitaires et à une
incompréhension mêlée d’inquiétude légitime à la fois des chefs d’entreprise et des salariés.
Pour rappel, le BTP emploie en France plus de 2 millions de salariés sur tout le territoire national. Il est de notre
responsabilité collective de limiter au maximum les risques de propagation du coronavirus et de trouver avec
le Gouvernement des solutions pour protéger la santé des salariés et assurer la poursuite de l’activité dans de
bonnes conditions.