D'une durée de 20 mois, ce chantier de 47 logements à Bondy (93) vient de s'achever sans qu'aucun vol n'ait été à déplorer, en dépit de nombreuses tentatives d'intrusion. La mise en œuvre avec succès de cette même technologie sur d'autres chantiers est venue confirmer sa pertinence et les enseignements qu'il convient d'en tirer. Fruit de l'implication et de la collaboration active de l'ensemble de tous les acteurs - entreprises, maître de l'ouvrage, industriels de la sureté mais aussi forces de l'ordre - cette expérimentation réussie a bénéficié à chacun d'entre eux. Pour la FFB, elle devrait être désormais généralisée, associée ou non à d'autres systèmes de sûreté, dès lors qu'un chantier est identifié comme « sensible ». En effet, les vols de métaux, d'équipements, d'outillages, de matériels et engins de chantier sont devenus au fil des ans le lot commun de nombreuses entreprises de BTP intervenant dans ce qu'on appelle les « zones sensibles ». Au-delà de son coût direct, estimé par la FFB à plus d'un milliard d'euros, cette explosion de la délinquance a de graves effets collatéraux qui pénalisent l'ensemble des acteurs : non-respect des délais d'exécution, pertes d'exploitation, remise en état suite aux dégradations voire mise en danger des salariés. Pour Jacques CHANUT, président de la FFB : « Ce n'est qu'en agissant collectif que, tous ensemble, nous pourrons faire échec au fléau des vols sur chantier. »