Ce document ancre l’ouverture de l’aide à tous les foyers fiscaux et toutes les résidences principales, ainsi qu’à toutes les copropriétés. La FFB, qui portait des demandes en ce sens depuis deux ans, s’en réjouit.
Elle souligne toutefois que l’ouverture aux ménages intermédiaires et aisés reste très partielle.
Par exemple, pour les premiers, l’aide MaPrimeRénov’ exclue les chaudières à gaz très haute performance et s’avère faible pour le remplacement des fenêtres. Pour les seconds, elle ne vise que l’isolation des murs et toitures, ainsi que la rénovation globale.
De plus, le soutien à la rénovation globale parait beaucoup trop juste pour ces deux catégories de ménage. MaPrimeRénov’ et les Certificats d’économie d’énergie (CEE) conduiraient à une subvention globale qui ne suffira assurément pas à massifier ce genre de travaux, souvent supérieurs à 50 000 €.
Pour Olivier Salleron, Président de la FFB, « dans un contexte de prix durablement faible de l’énergie, MaPrimeRénov’ doit être renforcée si l’on souhaite une véritable relance par la rénovation énergétique. C’est singulièrement le cas pour la rénovation globale qui, en l’état, ne trouvera pas son public. »