La FFB considère que cette proposition représente une charge administrative et financière insupportable pour les artisans et entrepreneurs de bâtiment, qui sont déjà soumis à des contraintes règlementaires nationales sévères sur les ouvrages. Outre la complexité administrative et les coûts induits par une telle approche, ceci entraverait inévitablement les efforts réalisés par le secteur en matière de transition écologique, d’adaptation au changement climatique et d’innovation.
En revanche, la FFB soutient les initiatives visant à règlementer les plateformes de vente à distance, améliorer la surveillance du marché et mettre en place un mécanisme entre États membres visant à harmoniser leurs règlementations en matière de sécurité, de santé et d’environnement.
Olivier Salleron, président de la FFB tempête «
à l’heure où le secteur de la construction se situe en première ligne pour répondre à l’urgence des enjeux de la transformation écologique dans le cadre du Pacte Vert européen, les artisans et entrepreneurs ont besoin d’un cadre législatif européen lisible, stable et neutre économiquement. Il est donc impératif que la Commission européenne nous entende et révise sa position ! Je m’y attacherai sur le plan national avec nos partenaires historiques et, au niveau européen, en soutenant notre fédération européenne la FIEC ».