La FFB, organisation responsable, ne peut que partager les soucis du gouvernement d'un rééquilibrage des comptes publics. Il en va de la compétitivité de notre économie en général et de l'accès au crédit à taux bas en particulier. Nul ne peut prétendre se soustraire aux conséquences douloureuses d'une telle exigence. C'est pourquoi, même si la hausse du taux réduit de la TVA de 5,5% à 7 % pénalisera l'activité, la FFB comprend la nécessité d'une telle mesure. Elle se félicite que la hausse préserve un réel différentiel entre taux réduit et taux normal, seul gage d'une véritable efficacité dans la lutte contre le travail au noir. Elle note à contrario que la mesure accentuera la concurrence inacceptable des auto-entrepreneurs et réitère sa demande de sortir le bâtiment du champ de ce régime. Mais le rééquilibrage des comptes publics ne peut ignorer que l'investissement immobilier crée de la richesse et de l'emploi dans le bâtiment. A ce titre, la FFB déplore les atteintes renouvelées aux niches fiscales immobilières. La suppression du Scellier à fin 2012, le recentrage du PTZ+ et la nouvelle réduction de 20% du Crédit d'Impôt Développement Durable hypothèquent, à n'en pas douter, l'avenir et, par là-même, l'emploi de notre secteur. La FFB appelle donc à un Grenelle de l'immobilier qui englobe neutralité fiscale entre placements et dispositifs de soutien à l'investissement.