La FFB déplore cette annonce brutale qui va pénaliser encore une fois nombre d'entreprises du secteur. Les marchés et leur prix, étant souvent signés plusieurs mois en avance, elles ne pourront pas répercuter à leurs clients la hausse de coût associée, même en cas d'indexation. C'est donc leur trésorerie, déjà très tendue, qui s'en trouvera écornée. Pour Jacques Chanut, président de la FFB, « alors que les agriculteurs et l'industrie ferroviaire sont épargnés, cette mesure illustre le retour en force de l'écologie punitive pour notre secteur. Il eut été plus judicieux d'équilibrer cette décision par la mise en place d'un dispositif incitant à l'usage de matériels électriques, aujourd'hui très coûteux et pas toujours performants, afin de favoriser l'émergence d'une filière propre. »