Leur volonté est de constituer des listes communes et de renforcer leur engagement au sein des CMA. Leur ambition est également que les CMA concilient mieux encore missions de service public et performance économique en faveur, des entreprises, des métiers et de l'emploi. Les principaux thèmes portés lors de cette campagne s'articuleront autour de : • l'excellence des métiers de l'artisanat et leur impact économique ; • la défense et la promotion de la qualification ; • le développement d'une saine et loyale concurrence ; • la lutte contre tous les freins préjudiciables aux TPE : instauration du compte personnel pénibilité, dysfonctionnement du RSI, instauration des commissions paritaires régionales interprofessionnelles ; • l'amélioration de l'efficacité et la lisibilité des actions des Chambres consulaires.
Une enquête* réalisée par l'Institut IPSOS, à l'occasion du lancement de la campagne, démontre que la difficulté essentielle pour 75% des chefs d'entreprise est le niveau des charges. Les deux autres sujets d'inquiétudes des artisans sont les dysfonctionnements du RSI (77% sont préoccupés) et l'apparition de nouvelles formes de concurrence déloyale. En effet, une très large majorité des chefs d'entreprise interrogés (79%) se dit préoccupée par le développement de la concurrence « déloyale » des autoentreprises, de la main-d'œuvre détachée ou de « l'ubérisation » de l'économie. Cette enquête fait également apparaître que les artisans, dont seuls 27% font appel à leur CMA, se montrent assez ouverts à une réorganisation des réseaux consulaires. Ils sont très majoritairement favorables à un regroupement des moyens des Chambres de Métiers et des Chambres de Commerce et d'Industrie dans de nombreux domaines, y compris ceux où les CMA sont leurs interlocuteurs privilégiés : l'apprentissage (87%) et la formation continue (85%). D'une manière générale, une très large majorité d'artisans (76%) est favorable à la création d'une Chambre économique unique regroupant l'ensemble des chambres consulaires. * Enquête réalisée par l'Institut IPSOS auprès d'un échantillon représentatif de 503 chefs d'entreprise artisanale d'un salarié ou plus, de tous secteurs d'activité confondus, interrogés par téléphone du 19 au 25 janvier 2016.