L'écart s'explique par un second semestre moins difficile qu'anticipé, notamment en ce qui concerne l'amélioration-entretien. Le choc négatif de la rentrée de septembre 2012, qui fondait notre prévision de près de 2% de recul sur l'ensemble de l'année, s'est avéré moins brutal en réalité. Conséquence de cette moindre baisse, les entrepreneurs ont tout fait pour préserver, comme les années précédentes, l'emploi. Il ne reculera que de 14.500 postes en moyenne annuelle, y compris intérim en équivalents-temps plein, soit une baisse de 1,1%, contre -35.000 initialement prévus. Le contexte général de 2012 pèsera toutefois lourdement sur l'activité de l'année prochaine. Avec une croissance atone, un taux de chômage qui dépassera durablement la barre symbolique des 10%, un moral des ménages et des investisseurs en berne, un accès aux sources de financement plus restreint ainsi qu'un net durcissement de l'environnement institutionnel, il est hélas difficile de fonder de grands espoirs pour notre secteur ! D'autant que, du fait des habituels délais de production, le fort recul des mises en chantier en 2012 pèsera de tout son poids sur l'activité de nos entreprises en 2013.