Plus de 60 préfets de départements et régions interpellés sur l'exaspération des artisans et entrepreneurs ont proposé de travailler avec la FFB. Plus de 70 conférences de presse ont été organisées sur l'ensemble du territoire. Enfin, une vingtaine de manifestations aux formes variées ont prouvé la capacité des chefs d'entreprise à exprimer dans la dignité leur souffrance et à pousser un cri d'alarme qui ne doit pas rester sans suite.
Dans les prochains mois, la mobilisation de la FFB va se poursuivre sous d'autres formes pour continuer de porter les demandes des professionnels auprès des décideurs politiques :
- le mercredi 6 mars, lors des « Rencontres du Bâtiment », la Fédération prouvera que l'argent investi dans la construction ne dessert pas l'industrie et ne nuit pas à la compétitivité nationale. Des experts reconnus démontreront que l'activité du secteur est porteuse de dynamisme pour l'ensemble de l'économie du pays. Elle crée localement de l'emploi non-délocalisable et de la richesse. Elle répond enfin à un besoin urgent et contribue à élever le niveau de bien-être de tous les concitoyens ;
- le vendredi 14 juin, lors de la manifestation « Les 24 Heures du bâtiment », la Fédération analysera l'évolution de la situation et l'efficacité des mesures prises pour ajuster si nécessaire les demandes.
Didier Ridoret, Président de la FFB : « Nous sommes conscients de la difficulté de la période pour notre pays, mais restons persuadés que la construction est le secteur par lequel l'économie repartira. Restons mobilisés ! Nous saurons convaincre pour inverser la tendance et faire vivre le bâtiment. »
En 2013, le secteur du Bâtiment devrait connaître, au niveau national, un recul d'activité de 3,5% et une perte de 40.000 emplois.