Diminuer le coût de mes assurances professionnelles

L’assureur est un partenaire de l’entreprise. Il propose des solutions permettant de se prémunir contre des risques qui, s’ils n’étaient pas couverts, menaceraient l’existence même de l’entreprise. Afin qu’un dialogue constructif s’instaure entre l’entrepreneur et l’assureur, il est utile de rappeler que leurs points de vue sont sensiblement différents. L’assureur mutualise des risques en utilisant la loi des grands nombres et les statistiques alors que l’entrepreneur est centré sur son entreprise et la création de valeur.
9:3221/12/2022
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Bien entendu, l’entrepreneur cherche à maîtriser, voire réduire, le coût des contrats. La marge de manœuvre est assez faible… mais pas inexistante.

 

Négocier le prix de mes assurances professionnelles : oui, mais sur quelles bases ?

 

Le coût d’une prime d’assurance intègre trois composantes : la fréquence des sinistres (le nombre), le coût moyen des sinistres analysé selon l’activité déclarée et la part de sinistres graves, qui sont mutualisés à l’ensemble des assurés. A ce qui constitue une prime technique s’ajoutent les frais de gestion, variables selon les assureurs, et les taxes collectées pour le compte de l’Etat et non récupérables.

Pour évaluer le coût du risque, l’assureur s’appuie sur le bilan de sinistralité de l’entreprise au cours des 5 dernières années. Ce document est au cœur des échanges entre l’entreprise et l’assureur. Il est important que l’entrepreneur s’y intéresse.

 

Il est recommandé de faire un point régulier avec son assureur à partir du bilan de sinistralité qu’il établira, si possible tous les ans ou selon une périodicité définie conjointement.

 

Chaque année, l’assureur analyse la charge sinistre de l’année N ainsi que celle des 4 années précédentes. Un rendez-vous va permettre, le cas échéant, de réajuster certains éléments d’analyse afin qu’ils soient pris en compte dans le calcul de la cotisation N+1. Certains assureurs ne sont malheureusement pas pro actifs dans l’organisation de ce rendez-vous - pour ne pas dire réticents… Il est important d’insister et, si la démarche n’aboutit pas, cela signifie peut-être qu’il est temps de lancer un appel d’offres pour le poste assurances.

 

Avant ce rendez-vous, l’entrepreneur réévaluera sa stratégie assurantielle. Les activités à risque sont-elles bien couvertes ? A l’inverse certaines activités ne le sont-elles pas trop ? Le niveau de franchise est-il le bon ?

 

Enfin, autre élément à considérer, certains assureurs se montreront plus ouverts à la négociation avec les entreprises détenant plusieurs contrats : véhicules, responsabilité du dirigeant, dommages aux biens, etc.

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