Jobs d’été
Quel statut pour le jeune ?
Le jeune employé en entreprise pendant la période estivale est un salarié titulaire d’un contrat de travail, et non un stagiaire titulaire d’une convention de stage. En effet, un contrat de travail à durée déterminée doit encadrer le job d’été. Le contrat doit donc correspondre à l’un des cas de recours prévus par la loi (accroissement temporaire d’activité, par exemple). Il doit être écrit et comporter toutes les mentions légales et obligatoires.
En revanche, l’indemnité de précarité n’est pas due aux jeunes salariés employés en CDD pendant les vacances scolaires. Par ailleurs, l’entreprise doit respecter la réglementation du travail.
Attention : des dispositions spécifiques sont applicables aux jeunes de moins de 18 ans.
Quelles formalités ?
Comme pour tout salarié, vous devez procéder à :
- la déclaration préalable à l’embauche (précisant la durée du contrat, l’horaire de travail, la rémunération et la nature de l’emploi), accompagnée, pour un mineur, de l’accord écrit et signé du représentant légal de l’intéressé ;
- l’immatriculation à l’Urssaf s’il s’agit de son premier emploi ;
- la déclaration à la caisse de congés payés (ne pas oublier de remettre au jeune le certificat bleu à la fin de son contrat).
Par ailleurs, vous avez l’obligation d’inscrire le jeune auprès du service de prévention et de santé au travail en vue de la visite d’embauche. Il est indispensable que ce dernier soit informé des tâches qui seront confiées au jeune.
Le jeune embauché bénéficie d’un examen médical d’aptitude réalisé par le médecin du travail avant la prise effective du poste s’il est affecté à un poste l’exposant à des risques particuliers 1.
Dans les autres cas, il bénéficie d’une visite d’information et de prévention réalisée, le plus tôt possible, par un professionnel de santé et avant l’affectation au poste de travail s’il est mineur.