Pendant que les équipes ministérielles se reconstituent, la crise du logement neuf n’est toujours pas réglée. Il y aura bientôt davantage de ministres du Logement nommés que de logements construits !
Si notre profession est prête à accorder à la nouvelle équipe gouvernementale une certaine bienveillance de départ, il va toutefois falloir faire vite. L’état de grâce n’existe plus. Trop d’emplois sont en jeu.
Le mercato ministériel n’est pas notre priorité. Ce que nous voulons, ce sont des mesures concrètes pour relancer la production, pour débloquer les marchés, pour soutenir la construction et la rénovation.
Des mesures concrètes également pour faciliter la vie de nos entreprises. À quoi bon lancer en grande pompe les « Assises de la simplification », si c’est pour complexifier MaPrimeRénov’ et laisser irrésolus les dysfonctionnements de la REP bâtiment ?
Il y a des urgences sur tous les fronts. Remanier c’est bien, mais se manier, ce sera nettement mieux.
On dit que le nouveau Premier ministre a été choisi pour son audace : alors, qu’il le prouve pour le logement. Et vite !