Les errements politiques et budgétaires dépriment le marché : début 2024, réforme trop brutale de MaPrimeRénov’, puis retour en arrière sous la pression de la FFB ; début 2025, une loi de finances tardive qui bloque l’aide et, maintenant, des primes CEE qui entrent dans la tourmente.
Ça suffit ! Tout le monde est perdu, à commencer par nos clients. D’autant plus que l’ANAH peine à suivre le mouvement et que la lutte contre la fraude, bien nécessaire, congestionne le système.
Dans ce contexte chaotique, quelques bonnes nouvelles méritent toutefois l’attention.
Tout d’abord, la rénovation énergétique du non-résidentiel a pris son envol et tire l’activité. Il faut dire que la crise de l’énergie en 2022-2023 a eu un effet déclencheur, tout comme la mise en place de l’audit tertiaire et du plan de rénovation des écoles.
Ensuite, MaPrimeRénov’ accélère dans le champ des rénovations d’ampleur. En 2024, plus de 91 000 logements en ont bénéficié, dont près de 38 000 en copropriété, et la tendance se confirme sur le premier trimestre 2025, où les demandes d’aides explosent.
Il ne faut pas casser ces mouvements, alors que le besoin de rénovation énergétique reste immense.
La FFB est donc en ordre de bataille pour que le marché ne s’étouffe pas sous l’effet de difficultés administratives ni ne cale faute de financements. Nous avons formulé des propositions de simplification, d’amélioration de la lutte contre la fraude et militons pour un budget à la hauteur des ambitions.
Nous n’accepterons pas que la rénovation énergétique soit abandonnée au milieu du gué.