Preuve d'un dialogue social responsable et constructif, les nouvelles conventions collectives des ouvriers, jointes à ce numéro, remplissent plusieurs objectifs : accompagner l'activité, sécuriser, simplifier. Alors que l'activité est là, le contingent d'heures supplémentaires est substantiellement augmenté. Il passe de 180 heures à 300 heures par an et par salarié pour les entreprises qui n'annualisent pas et à 265 heures pour les autres. Et cela, pour tous les salariés : ouvriers, Etam et cadres.
Redonner à toutes les entreprises la capacité de produire, de faire face à la concurrence sociale déloyale et de recourir légalement aux heures supplémentaires est une vraie victoire de la FFB. Jusqu'à son extension par l'administration du Travail, qui devrait prendre plusieurs mois, ce contingent vous est réservé parce que vous êtes adhérent à la FFB?!
Deuxième nouvelle : clap de fin pour le cumul indemnité de trajet-salaire. Le nouveau texte corrige aussi d'autres jurisprudences tout aussi hasardeuses, sur l'indemnité de repas, la garantie de classement des titulaires de diplômes bâtiment. Le calcul des zones concentriques des petits déplacements sera établi à l'aide d'un site Internet reconnu et non plus à vol d'oiseau. S'il entraîne un effort financier pour les entreprises, c'est aussi un élément de modernité.
Enfin, 40 conventions collectives locales sont supprimées. Mais pour prendre en compte la réalité économique des entreprises en lien avec le terrain, la négociation des salaires minimaux, des indemnités de petits déplacements et des indemnités de maître d'apprentissage confirmé demeure au niveau local.
Le bâtiment peut être fier d'être la première branche à opérer une restructuration de cette ampleur.
Simplifier les conventions collectives : les entreprises en ont rêvé, l'État en a parlé, la FFB l'a fait ?!