Carreleuse, influenceuse et ambassadrice FFB

Entretien avec Kelly Cruz
8:4213/07/2022
Rédigé par FFB Nationale
revue
Retrouvez ce dossier dans notre revue Batiment Actualité
Batiment Actualité Numéro 13 | Juillet 2022

Pourquoi et comment vous êtes-vous orientée vers les métiers du BTP ?

 

Les métiers manuels m’ont toujours attirée. J’ai testé celui de carreleur et je l’ai adopté.

Mon père est le patron d’une entreprise de carrelage, j’ai donc rejoint l’équipe tout naturellement. Mais, sincèrement, ce qui m’a boostée le plus, c’est qu’on m’ait tellement dit que je n’y arriverais pas que je devais absolument y arriver !

C’est mon caractère. J’aime le challenge, alors je dois bien avouer que tout cela m’a motivée. Face aux hommes qui doutaient de mes compétences ou qui doutaient simplement qu’une femme soit à la hauteur, je voulais faire encore mieux, prouver que c’était possible.

Aujourd’hui, je consacre 90 % de mon temps à mon métier de carreleuse.

 

Qu’est-ce qui vous a poussée à mettre en avant votre métier sur les réseaux sociaux ?

 

Pour tout vous dire, je ne me suis pas levée un matin en me disant « je vais faire des vidéos sur les réseaux ! ». Mais, un jour, j’ai posté une vidéo, comme ça, pour voir, et c’est parti. Pour la toute première, j’ai fait 600 000 vues ! Ça m’a surprise et amusée aussi, j’ai trouvé ça cool. Et de fil en aiguille, j’ai pris l’exercice de plus en plus au sérieux, j’ai amélioré mes vidéos, découvert le montage et, depuis, cela fait partie de ma vie.

Et puis, je me suis dit que si les réseaux sociaux pouvaient mieux faire connaître mon métier et me permettre de partager mes connaissances et mon quotidien avec le grand public, ça pouvait être vraiment super.

 

Pour tout vous dire, je ne me suis pas levée un matin en me disant « je vais faire des vidéos sur les réseaux ! ». Mais, un jour, j’ai posté une vidéo, comme ça, pour voir, et c’est parti. Pour la toute première, j’ai fait 600 000 vues ! Ça m’a surprise et amusée aussi, j’ai trouvé ça cool.

À terme, pensez-vous être présente sur d’autres réseaux que TikTok et Instagram ?

 

Aujourd’hui, TikTok et Instagram sont les deux réseaux sociaux qui me correspondent le mieux, mais ça évolue tellement… On ne sait pas ce qui viendra demain, on verra.

Contrairement à des influenceurs qui en ont fait leur métier, mon activité principale est bien carreleuse, alors je n’ai pas de stratégie des réseaux sociaux à proprement parler.

J’aime partager, échanger avec ma communauté et j’essaye de répondre au mieux à tous les messages qu’on m’envoie, mais avec les chantiers, il me reste parfois trop peu de temps.

 

En tant qu’ambassadrice de la FFB sur les réseaux, quel sera votre rôle ?

 

J’aimerais mettre en avant d’autres métiers du bâtiment. J’ai la chance d’avoir aujourd’hui une popularité sur les réseaux, j’aimerais en faire profiter le secteur. Quand la FFB m’a proposé d’aller à la rencontre d’autres entrepreneurs pour faire découvrir d’autres métiers, j’ai tout de suite été emballée. Moi, je suis carreleuse, je trouve ça très enrichissant de voir comment mes confrères travaillent. J’ai hâte de visiter, partout en France, d’autres sites, d’autres entreprises ou métiers, comme chef de chantier ou plombier, par exemple.

 

Et puis, je me suis dit que si les réseaux sociaux pouvaient mieux faire connaître mon métier et me permettre de partager mes connaissances et mon quotidien avec le grand public, ça pouvait être vraiment super. Quand la FFB m’a proposé d’aller à la rencontre d’autres entrepreneurs pour faire découvrir d’autres entreprises et d’autres métiers, j’ai tout de suite été emballée.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui veulent se lancer dans le bâtiment ?

 

Personnellement, j’aime ce que je fais. Alors oui, bien sûr, il faut travailler, ne pas avoir peur de faire des heures et il ne faut pas être fainéant, mais c’est cool !

Les métiers du bâtiment laissent une trace. À chaque fin de chantier, j’ai un sentiment de fierté, c’est vraiment agréable.

Des conseils ? Je dirais à tous les jeunes d’essayer, de goûter au métier. Parfois, c’est comme ça qu’on découvre une vocation. Car si on a le goût du travail bien fait, qu’on aime travailler avec ses mains — et aussi avec sa tête —, il y a des centaines de possibilités dans le secteur du bâtiment. C’est aussi une valeur sûre, il y aura toujours du travail dans notre secteur. C’est tellement utile de travailler dans le bâtiment !

On se rend des services entre nous. Il y a une bonne ambiance sur les chantiers… Franchement, je préfère ça à travailler dans un bureau !

Pour contacter facilement votre fédération et accéder aux prochaines réunions
Vous n'êtes pas adhérent et vous cherchez une information ?