Le monde économique ne peut se payer le luxe de tractations sans fin, de coalitions fragiles, de revirements perpétuels.
Comme sur les chantiers, où tous les corps de métier travaillent en bonne intelligence, nous appelons les décideurs politiques à se coordonner au plus vite.
Les urgences sont nombreuses. La FFB les a largement exposées dans ses « 10 propositions ». Elle les a tant et si bien exposées que plusieurs responsables gouvernementaux ont fini par admettre un incroyable « mea culpa sur le logement » ! Espérons au moins que cette confession tardive serve de leçon pour les nouveaux prétendants aux responsabilités.
La FFB et tout son réseau vont s’activer, dès cet été, à convaincre les nouveaux élus de stopper le mépris à l’égard de la construction. Plus que jamais les Français ont besoin de nous ! Nos entreprises font vivre les territoires, y assurent l’emploi et donnent des perspectives aux plus jeunes.
Dans un monde compliqué, nos entreprises patrimoniales constituent un refuge, un pôle de stabilité et même souvent de convivialité. C’est ce modèle qu’il convient de soutenir et de ne surtout pas stigmatiser. Que les nouveaux élus s’inspirent de notre capacité à construire collectivement. Plutôt que la France des partis, privilégions la France du bâti !