Malgré ces espoirs, la réalité est tout autre. Depuis le 1er juillet, les écocontributions ont fortement augmenté, sans amélioration du service. Au contraire : la collecte des déchets de plâtre, de bois, de menuiseries ou de démolition a été brutalement interrompue, parfois du jour au lendemain, sans concertation ni respect de la règlementation. Comment accepter de payer pour un dispositif qui dysfonctionne et se dégrade sous nos yeux ?
À vouloir tout faire, tout de suite, la REP non seulement ne parvient pas à tenir ses promesses, mais a aussi fortement perturbé des filières déjà organisées qui fonctionnaient. Le résultat, nous le voyons : blocages, désorganisation et incompréhension générale.
Il est urgent de redéfinir un calendrier réaliste, d’écouter les acteurs de terrain et de reconstruire pas à pas une REP performante, capable d’accompagner la transition écologique sans fragiliser économiquement nos entreprises.
La REP doit être un outil utile au service de la profession, en lieu et place d’une taxe supplémentaire qui pèse sur nos épaules déjà lourdement sollicitées.
Je le dis avec force : les artisans et entrepreneurs ont besoin d’une vraie réforme au service du bâtiment !