L’apprentissage a acquis ses lettres de noblesse, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir.
Toutefois, l’absence de stabilité économique pour nos artisans et entrepreneurs et la baisse régulière des prises en charge, à laquelle s’oppose la FFB, pénalise lourdement les CFA, jusqu’à remettre en question la pérennité de certains d’entre eux.
Nous devons défendre nos CFA et agir pour leur avenir. Nous en avons et en aurons besoin, ils préparent nos compagnons qualifiés de demain.
La balle est aussi dans notre camp. Il nous faut continuer à former, à investir, pour accéder à de nouveaux marchés, développer nos entreprises, trouver les futurs repreneurs. À défaut, dans un contexte de décroissance démographique et de concurrence accrue, ces jeunes s’orienteront vers d’autres professions que celles du bâtiment.
La FFB lance donc un double appel : d’une part, à nos décideurs, pour qu’ils ne fassent pas un simple choix budgétaire de court terme ; d’autre part, aux artisans et entrepreneurs, pour qu’ils poursuivent la formation des apprentis en répondant aux jeunes qui attendent dans nos CFA.
L’emploi de notre jeunesse mérite toute notre attention.