S’appuyant sur une très récente et sérieuse étude des services statistiques du ministère du Logement, le 12e Sommet de la construction de la FFB, organisé le 16 octobre, ont prouvé que ces chiffres étaient totalement faux.
De fait, la progression des ménages ressort plus rapide qu’anticipé et l’on dénombre 1,4 million de situations de non/mal-logement. Répondre à ces enjeux dans un horizon raisonnable conduit à un besoin en construction d’environ 420 000 logements par an pour les dix prochaines années. Il s’agit même d’un minimum, qui suppose d’engager aussi un réel effort de mobilisation de la vacance structurelle, là où cela s’avère utile.
Certes, les débats entre experts ont montré qu’il fallait maintenant approfondir : quels types de logements produire, où précisément, pour quelles catégories de ménages ?
Quant aux échanges avec les élus locaux, ils ont confirmé que la question des besoins et de leur satisfaction constituait un enjeu majeur des municipales à venir.
Il n’est plus temps d’attendre. En 2024 et 2025, la France aura mis en chantier à peine plus de 260 000 logements par an, le déficit s’est donc aggravé de plus de 130 000 logements sur ces deux années ! Résultat des courses : le parcours résidentiel des ménages est bloqué, les tensions sociales s’en trouvent exacerbées.
Reste qu’en l’état le PLF 2026 ne répond en rien à ces enjeux fondamentaux. Une prise de conscience s’impose.
Face à cette urgence et à la nécessité d’un véritable sursaut, la FFB mobilise tous les élus des territoires.