« La France est un pays extrêmement fertile, on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts. »
Cette citation de Georges Clemenceau se vérifie une nouvelle fois aujourd'hui, avec l'envolée des prix du carburant, liée notamment à la hausse des taxes vertes.
Au nom de la sauvegarde de la planète, on nous dit : « Vous polluez, vous payez. » Avec ce principe, Bercy a trouvé un gisement de taxes inépuisable : développement des bonus-malus, des écotaxes, apparition de la taxe carbone et doublement de la taxe sur les carburants, envolée de la TGAP déchets, etc.
Les solutions de remplacement sont balbutiantes. Où sont les millions de véhicules propres, les moyens de transport collectif adaptés, les centres de recyclage des déchets??
En attendant, à défaut de pouvoir choisir, il nous faut payer, de plus en plus, pour un hypothétique bien-être futur.
On nous a vendu la baisse des impôts, mais cela ressemble bien plus à un bonneteau fiscal, avec, d'un côté, l'allégement du coût du travail et, de l'autre, la multiplication des taxes vertes.
Finalement, on le voit bien, la pression fiscale continue à augmenter.
Alors, oui à la protection de la planète, mais non à cette fiscalité écologique punitive. Développons plutôt une fiscalité incitative, avec des aides et des subventions propres à changer notre modèle économique.
Vous pouvez compter sur la FFB et son réseau pour marteler ce message.
Jacques Chanut
Président de la Fédération Française du Bâtiment