La FFB, elle, assume. Oui, avec notre réseau, nous avons plaidé auprès des pouvoirs publics pour qu’un rééquilibrage ait lieu entre des microentrepeneurs qui facturent sans TVA et des artisans soumis à des contraintes fiscales et sociales bien plus lourdes.
Depuis quinze ans, nous dénonçons ce système à deux vitesses qui, dans le bâtiment, encourage la concurrence déloyale et l’ubérisation de l’économie.
L’initiative de la FFB a le mérite de rouvrir le débat sur une situation qui semblait intouchable. Nous ne demandons pas la mort du régime. Nous demandons simplement que les métiers du bâtiment fassent l’objet d’une exemption au même titre que l’agriculture.
En début de polémique, une organisation professionnelle du bâtiment, censée être proche des artisans, s’est empressée de se désolidariser de l’intérêt de cet amendement.
La FFB n’a pas à rougir de défendre les entreprises. Elle vient d’ailleurs d’obtenir, par sa seule action, la suppression des attestations de TVA, à l’origine de trop nombreux redressement fiscaux. Enfin une vraie mesure de simplification !
La voix des artisans du bâtiment n’est pas moins légitime que celle des microentrepreneurs. Ce sont nos entreprises qui soutiennent l’activité dans les territoires et qui forment les apprentis. La FFB, elle, ne se trompe jamais de combat.