Quel parcours vous a conduite au bâtiment ?
Le début de mon parcours n’avait rien à voir ou presque avec le bâtiment. Je dis presque parce que mes parents ont créé, en 1986, la société Bois d’Antan et que, petite, il m’est arrivé plus d’une fois de m’y rendre. Mais moi, je me destinais à autre chose. À l’origine, j’ai suivi des études pour obtenir un BTS d’analyste biologique et devenir technicienne de laboratoire. À ce titre, j’ai exercé pendant quelques années à l’Institut Pasteur. Mais la vie nous réserve bien des surprises… D’autres métiers ont enrichi mon CV, comme responsable de magasin, collaboratrice d’agent d’assurances durant une dizaine d’années. À l’époque, nous étions, mon mari et moi, professionnellement partagés entre Lille et Paris, et c’est vite devenu insupportable. Nous avons alors décidé conjointement de nous reconvertir et de reprendre l’entreprise de mes parents, qui à cette époque souhaitaient vendre. C’était un vrai challenge, parce que nous n’étions pas du métier. Nous avons donc dû retourner, chacun dans notre domaine, sur les bancs de l’école : mon mari s’est formé au métier avec mon père, et moi, pour pouvoir diriger correctement l’entreprise, j’ai suivi l’École supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB). Un cursus de 18 mois, à raison d’une semaine par mois. Il n’était pas question de franchir le pas sans être préparés ! Les circonstances ont voulu que je prenne la direction de l’entreprise familiale avant la fin de ma formation, avec un deuxième enfant de quelques mois, cela a été un deuxième challenge… Je suis quand même sortie major de promotion. En juin prochain, cela fera 11 ans que je pilote Bois d’Antan, et je ne regrette rien !