Réalité virtuelle et augmentée : deux outils d'avenir

Spécialiste du BIM (Building Information Modeling), le bureau d'études Comeode utilise les outils de réalité virtuelle en conception-réalisation, et ceux de la réalité augmentée en exploitation-maintenance. L'objectif, dans les deux cas, est de faire gagner du temps à tout le monde : bureau d'études, client, artisan et technicien de maintenance.
11:0016/03/2017
Rédigé par FFB Nationale
revue
Retrouvez ce dossier dans notre revue Bâtimétiers
Bâtimétiers Numéro 46 | Mars 2017

Permettre à ses clients d'évoluer virtuellement (comme dans un jeu vidéo) dans un local à rénover, mais aussi aux techniciens de maintenance d'en faire autant quand il faut intervenir sur le site : telle est la voie choisie par Frédéric Debureau pour participer à la mutation en cours du monde du bâtiment. En 2011, il choisit de créer près de Rennes le bureau d'études et de maîtrise d'œuvre Comeode, qu'il spécialise d'emblée dans la création de maquettes numériques, porteuse de l'information du BIM. « Quand je rencontrais un client envisageant de rénover une agence bancaire ou une clinique, je lui remettais la maquette 3D que j'avais réalisée pour lui, avec une visionneuse, témoigne-t-il. J'en tirais un avantage commercial fort : le client recevait un outil graphique plus facile à lire qu'un plan, il pouvait étudier la maquette à loisir et en réalité virtuelle sur un PC ou une tablette numérique, et à l'arrivée une seule réunion suffisait pour intégrer dans la maquette les modifications qu'il souhaitait. D'où un énorme gain de temps. » Frédéric Debureau enrichit ensuite sa maquette graphique de toutes les données non visuelles (nature du mur, références d'une robinetterie...). « Le fait que la maquette soit très précise permet aux artisans d'éviter toute erreur d'interprétation. Ainsi, lors de certaines réunions de chantier, on apporte un vidéoprojecteur ou des tablettes pour naviguer dans les locaux. Le carreleur, par exemple, ne se projette plus par rapport à sa seule partie, mais par rapport à l'ouvrage global. Il va tout de suite appréhender les interactions entre ses travaux et ceux de l'électricien ou du plombier, et au final on gagne en qualité et en vitesse d'exécution du chantier. » Il déploie aussi le numérique dans la maintenance-exploitation. « Grâce aux techniques de visualisation en réalité augmentée passant par une tablette ou, bientôt, par des lunettes spéciales, le technicien de maintenance va pouvoir suivre le trajet d'une tuyauterie ou d'un circuit électrique sans démonter le faux-plafond. » À la condition, bien sûr, que la maquette numérique du bâtiment soit disponible.

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