Numérique : le bâtiment accélère

Les entreprises du bâtiment sont nombreuses à s'approprier les technologies numériques. Conception, fabrication, mise en œuvre, gestion. Ces outils les aident à fluidifier leur activité à toutes les étapes, à gagner en qualité et en productivité, et à se concentrer sur leur cœur de métier, comme l'expliquent les témoins de ce dossier. La transformation numérique des entreprises est en marche, et elle va s'accélérer avec la dématérialisation des marchés publics et la montée en puissance du BIM.
11:0006/09/2018
Rédigé par FFB Nationale
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Bâtimétiers Numéro 52 | Septembre 2018

Travailler en mode numérique ? Pour les entreprises du bâtiment, comme pour celles de tous les secteurs de l'économie, c'est en train de devenir une évidence. Le smartphone que chacun a dans sa poche, la tablette que l'on emporte partout : ces outils dont il est impensable aujourd'hui de se passer se diffusent dans toutes les ramifications de la vie professionnelle comme de la vie personnelle. Applications, tutoriels en ligne, consultation de documents en mobilité, échanges d'information entre les collaborateurs de l'entreprise et avec les clients et partenaires. Chacun s'est approprié ces multiples usages, signe que le numérique, sans que l'on en ait forcément conscience, est en train de se diffuser dans nos univers de travail.

Les entreprises, de manière plus structurée, s'approprient elles aussi le numérique dans un mouvement qui va de pair avec la familiarité croissante de leurs équipes vis-à-vis de ces outils du quotidien. De plus en plus, un conducteur de travaux sur un chantier - ou un technicien de maintenance sur un site d'intervention - ne se déplace pas sans sa tablette. Et derrière l'écran où il consulte les plans d'exécution, le descriptif d'un composant du bâtiment ou les fiches des fournisseurs de matériels, sont à l'œuvre des logiciels dont l'entreprise s'est équipée. Et derrière ces logiciels, c'est toute une transformation des façons de travailler qui est en train de s'opérer.

Les entrepreneurs qui s'expriment dans ce dossier en témoignent : faire le choix du numérique les a fait sensiblement progresser dans l'exercice même de leur métier. Modéliser en 3D une charpente, un aménagement intérieur ou les réseaux de fluides d'un bâtiment offre de multiples avantages : rassurer le client, supprimer les malentendus en produisant une image toujours plus proche de la réalité, intégrer dans les plans numériques les informations qui faciliteront la mise en œuvre. Si l'entreprise est un fabricant, son logiciel métier peut aussi faire la jonction entre le bureau d'études et l'atelier, en transmettant les données qui piloteront les machines à commande numérique. Et la même chaîne numérique contribue à optimiser la mise en œuvre sur chantier puis les opérations de maintenance, en facilitant le partage de l'information entre tous les intervenants.

Une meilleure appréhension des enjeux de chacun

« Historiquement, on a associé le numérique au graphisme et à la 3D, mais aujourd'hui, la notion de données, d'information, prend de plus en plus d'importance, confirme Gilles Charbonnel, président de l'Association pour le développement du numérique dans la construction (ADN Construction). C'est ce que l'on voit poindre par exemple à travers les catalogues numériques des industriels. L'entreprise de travaux qui les utilise peut ainsi filtrer et choisir ses produits à partir des données techniques de son chantier et transférer ensuite leurs caractéristiques sur les plans numériques puis, plus tard, sur le dossier des ouvrages exécutés (DOE), créant ainsi un lien entre conception, réalisation et maintenance. » La même fluidité se retrouve dans les aspects directement liés au métier de l'entreprise. « Avec le numérique, poursuit Gilles Charbonnel, on va mieux appréhender les différents détails et la jonction avec les autres corps d'état - le couvreur verra mieux les liaisons avec les détails de la charpente et de l'étanchéité. En gros œuvre, le calepinage de prédalles ou de poteaux-poutres est facilité, ainsi que l'articulation entre planning de préfabrication et planning de pose. » Gagnent également en fluidité les processus de gestion et d'interaction avec les clients, depuis l'émission de devis, de compte-rendus et de factures jusqu'au suivi des approvisionnements et des matériaux et à l'actualisation du planning du chantier, en simplifiant et en améliorant l'articulation entre toutes ces tâches grâce à la réutilisation des données saisies initialement.

Vers la dématérialisation des marchés publics

Progressivement, le papier perd ainsi du terrain devant l'écran, et le logiciel gagne toutes les facettes de l'activité. Une tendance qui va s'accélérer sous l'effet de la dématérialisation des marchés publics. La rentrée 2018 marquera à cet égard une date charnière. À partir du 1er octobre, pour tous les marchés d'un montant supérieur à 25 000 euros hors taxes, le papier disparaît des procédures. Publication des avis, mise en ligne des cahiers des charges, réception des candidatures et des offres, attributions et notifications. Tout passera par le numérique - les offres papier étant considérées comme irrégulières à partir de cette date, sauf exception prévue par les textes. Cette dématérialisation de la commande publique, qui s'applique à tous les acteurs économiques, va de pair avec le Plan de transition numérique qui concerne spécifiquement le secteur du bâtiment. Toutes les organisations professionnelles de la filière, dont la FFB, sont parties prenantes de ce plan. Son objectif est de favoriser le déploiement à grande échelle des échanges et de la maquette numérique, en donnant envie à tous les acteurs de s'y engager et en accompagnant le développement des moyens nécessaires, en matière de formation et d'outils accessibles en particulier aux petites entreprises. C'est dans ce cadre qu'a été lancé en mars dernier « Kroqi », portail numérique du bâtiment développé par le CSTB, sécurisé et hébergé en France. Complémentaire de plateformes de services en ligne comme e-btp (lire encadré), Kroqi est accessible gratuitement aux professionnels du bâtiment, et compte déjà 3 000 utilisateurs. Il met à leur disposition des fonctions collaboratives, en particulier pour la gestion partagée de documents, et des fonctionnalités BIM comme eveBIM, l'outil de visualisation de maquette numérique du CSTB.*

« Le BIM est la finalité, mais tous ces outils sont encore en développement, et l'écosystème du bâtiment ne basculera pas d'un coup dans la maquette numérique, souligne Gilles Charbonnel. L'important est que les acteurs prennent conscience de l'intérêt du numérique dans l'acte de construire et s'approprient les outils qui sont déjà à leur disposition dans leur métier, sans que personne ne reste sur le bord de la route. D'ailleurs, il n'est pas nécessaire d'être un spécialiste des logiciels BIM pour utiliser dès à présent un viewer de maquette numérique - c'est un outil aussi simple qu'une application pour smartphone. Au fond, le numérique est moins une question de technique que d'état d'esprit : de même que les réseaux sociaux changent les relations entre les individus, il faut se préparer à travailler différemment, sur un mode où l'échange et la collaboration prédominent. Du maître d'ouvrage à l'architecte, au bureau d'études et à l'entreprise, c'est notre intérêt à tous ! »

« Plus de préfabrication, moins de temps d’intervention sur les chantiers »
Patrice DEBRAEVE, gérant des établissements Lazaro (Montluçon, Allier) et de MCA (Thiers, Puy-de-Dôme)

« Nous sommes une entreprise de construction bois qui emploie une quarantaine de salariés, et cela fait déjà une douzaine d'années que nous avons équipé notre bureau d'études intégré d'un logiciel de CAO. Nous avons investi ensuite dans des machines à commande numérique de dernière génération, sur nos deux sites de production : l'un, à côté de Montluçon, très orienté sur la charpente ; l'autre, à Thiers, plus généraliste car nous y réalisons aussi des maisons et structures diverses à ossature bois.

Vis-à-vis du client, modéliser un projet en 3D permet d'avoir un rendu très proche de la réalité, puis d'effectuer les ajustements en intégrant tous les paramètres du projet. Une fois la 3D validée, on entre toutes les informations dans la maquette numérique : les composants de l'ouvrage, les détails de conception et d'assemblage, avec un quantitatif très précis des matériaux. On transfère ensuite les fichiers, avec toutes les pièces numérotées, au centre d'usinage. Tout est bien préparé en amont, les risques d'erreur sont quasi-nuls.Le paradoxe, c'est qu'en étant ainsi équipé, on peut produire en série des pièces très travaillées (chevrons, poinçons.), alors qu'on avait renoncé auparavant à les réaliser à la main, car cela nécessitait trop de temps et alourdissait trop les budgets des clients. Le numérique nous ramène donc aux fondamentaux traditionnels du métier. Dans le même temps, notre équipement répond aux attentes du marché pour des produits très normés, sans les défauts naturels du bois, comme les structures en lamellé-collé que l'on réalise pour des stades ou des salles de sport.

Le numérique transforme vraiment notre métier, en nous faisant gagner du temps à toutes les étapes et en nous aidant à faire plus de volume, ce qui nous permet de jouer dans la même cour que des entreprises plus importantes. Une autre évolution marquante, avec le numérique, est que la préfabrication s'est beaucoup développée, ce qui réduit d'autant le temps d'intervention sur chantier. Les murs à ossature bois, par exemple, sont intégralement assemblés en atelier, ce qui implique d'avoir des engins de levage adaptés sur chantier.Avec ce type d'équipement et d'organisation, nous réalisons aussi bien des petites opérations pour les particuliers que des projets conséquents - nous sommes en train de répondre par exemple à un appel d'offres pour un immeuble R+7 à structure bois. Pour ce type de projets, les échanges s'effectuent en BIM : nos logiciels le permettent, nous y sommes prêts, mais c'est un investissement en temps supplémentaire.

La plateforme de services en ligne e-btp

Créé par les acteurs du monde de la construction, le portail e-btp.fr propose des services en ligne aux entreprises adhérentes à la FFB et à la FNTP. Après s'être inscrites gratuitement et sans engagement, les entreprises adhérentes peuvent directement utiliser en mode web des logiciels qui simplifient leur activité (gestion commerciale, comptabilité, paye externalisée.).

La plateforme leur permet également d'accéder – à des tarifs préférentiels – à des solutions proposées par des éditeurs de référence, notamment dans le domaine des logiciels d'études/BIM et des procédures dématérialisées (signature, recommandé et coffre-fort électroniques).

« Nous concentrer sur la vraie valeur ajoutée de notre métier »
Claude HENNEQUIN, président de Virot SAS (Colombier, Haute-Saône)

« Notre entreprise de menuiserie-agencement emploie une trentaine de salariés et travaille principalement dans le public (hôpitaux, écoles, musées.), ainsi que pour des opérations tertiaires dans le privé. J'y suis entré en 1993 et je l'ai rachetée en 2002. Nous sommes passés au numérique depuis 2010, d'abord avec un logiciel de CAO en 2D du type Autocad, et plus récemment avec une solution spécifique à nos métiers du bois, qui intègre la conception et la fabrication. En même temps, nous avons équipé notre atelier de machines numérisées. C'est donc toute la chaîne de notre activité qui est aujourd'hui numérisée, et les bénéfices sont indéniables. Quand nous réalisons des vues en 3D et en perspective, le client est rassuré, il sait exactement ce que sera son aménagement. Le temps que l'on investit en conception est autant de temps gagné quand le projet arrive à l'atelier, car la plupart des problèmes ont été résolus. Avec les mêmes logiciels, on programme la fabrication en bureau d'études, et on gagne beaucoup en productivité lors de la réalisation, sachant que l'objectif est d'optimiser le temps de fonctionnement des machines, en particulier le centre d'usinage qui tourne 12 heures par jour. Tout cela a représenté bien sûr un investissement important, d'abord en équipement, avec des ordinateurs puissants et des logiciels qu'il faut mettre à jour, ensuite en formation, pour que nos équipes s'approprient les nouvelles façons de travailler. Avant de franchir le pas, nos salariés étaient inquiets, ils craignaient que la machine ne les remplace ; aujourd'hui, ils se disent au contraire que sans elle, on ne serait plus là ! Ce qui est sûr, c'est qu'avec le numérique, on se concentre sur la vraie valeur ajoutée de notre métier. Notre raison d'être, c'est de réaliser des travaux de transformation chez nos clients, en étant capables de faire à la fois du sur mesure et des volumes importants, pas de gérer de l'administratif ! Quant au BIM, les marchés auxquels nous répondons ne l'imposent pas, mais nous sommes en marche pour l'intégrer le jour venu. »

« En gestion comme en production, les nouveaux outils nous font beaucoup progresser »
Simon COURTIN (à droite sur la photo), codirigeant de l’entreprise Courtin (Bretteville-sur-Odon, Calvados)

« Avec mon frère Pierre (à gauche sur la photo) il y a 7 ans, j'ai repris l'entreprise familiale spécialisée en génie climatique - mon frère pilotant la production et moi, la gestion. Nous sommes une trentaine de salariés et nous travaillons quasi-exclusivement pour des clients professionnels, dans tous les secteurs - tertiaire, industriel, centres commerciaux, entrepôts, équipements sportifs. Auparavant, j'ai passé 10 ans dans le monde du logiciel, ce qui m'a donné bien sûr une sensibilité particulière aux questions numériques. Quand notre père nous a passé le relais, nous avons mis de l'ordre dans le foisonnement des fichiers existants et nous sommes dotés en 2015 d'un progiciel de gestion intégré, pour instaurer une chaîne cohérente depuis les devis et la facturation jusqu'au suivi de l'avancement des travaux. Nous allons y ajouter prochainement d'autres éléments, comme la saisie des heures et des contrats d'entretien. Nous sommes en train également de nous emparer du sujet de la mobilité. Nous allons équiper cette année nos équipes - à commencer par les chargés d'affaires - de tablettes numériques qui leur permettront, lors d'un rendez-vous de chantier, d'accéder à toute la base documentaire dont ils ont besoin - plans, descriptifs, historique des mails. À l'heure où les chantiers sont de plus en plus complexes et impliquent de multiples intervenants, nous devons assurer une traçabilité totale de l'information : c'est ce que nous faisons avec les outils numériques. La décision la plus importante en matière numérique a été de nous équiper, depuis septembre 2017, d'un logiciel dédié à nos métiers de CVC-plomberie. C'est véritablement un outil métier, qui intègre à la fois le calcul, le dimensionnement des installations et la création de plans en 2D ou 3D. Nous avons fait le choix de basculer sans phase intermédiaire de nos anciens logiciels (feuilles de calcul Excel pour le dimensionnement, AutoCAD pour les plans) vers ce nouvel outil. Tous les nouveaux projets ont été lancés avec lui et l'ensemble des collaborateurs de notre bureau d'études l'utilisent aujourd'hui. C'est un logiciel compatible avec la maquette numérique : même si les dossiers auxquels nous répondons actuellement n'imposent pas encore le BIM, c'est une façon de nous y préparer. On peut imaginer aussi, dans un futur proche, une extension de ce logiciel pour tracer les réseaux sur les chantiers à l'aide de robots. Dès à présent, ces nouveaux outils nous ont fait beaucoup progresser, en gestion comme en production. Pour autant, pour que chacun dans l'entreprise se les approprie, il faut un effort important de formation, et une implication toute aussi forte du management. Il est important en effet d'en garder la maîtrise, au plan de la technique comme des coûts, pour ne pas partir dans des développements tous azimuts qui s'avéreraient trop complexes à gérer. L'essentiel, c'est de ne pas oublier le métier ! »

« L’efficacité énergétique passe par le numérique »

« J'ai repris en 2011 l'entreprise d'électricité dirigée par mon père et j'ai élargi depuis son activité aux métiers du génie climatique (climatisation, chauffage, ventilation, froid commercial), de la protection incendie et du second œuvre du bâtiment. Nous sommes passés en 7 ans de 3 à 8 millions d'euros de chiffre d'affaires, et notre petit groupe emploie aujourd'hui 75 salariés. Nous ne répondons qu'à des marchés privés, notamment pour des clients multi-sites comme les chaînes de restauration rapide, les surfaces commerciales et les stations-services des pétroliers.L'efficacité énergétique est au cœur de notre stratégie, ce qui nous a conduits à développer tous les savoir-faire qui ont un impact sur la facture énergétique. Je suis convaincu que cette approche intégrée est la meilleure réponse à l'évolution du marché, car la montée en puissance des enjeux climatiques conduira de plus en plus à raisonner en termes de résultats, avec des objectifs de performance énergétique toujours plus élevés.Le numérique va beaucoup nous aider pour obtenir cette efficacité énergétique. D'abord, en permettant de modéliser en 3D toutes les composantes du bâtiment qui y contribuent - c'est une prestation que nous expérimentons aujourd'hui avec nos gros clients. Ensuite, en développant le monitoring des bâtiments pour mesurer l'effectivité des consommations. Parce que notre entreprise grossit, nous avons pu investir dans le numérique en recrutant un informaticien et une dessinatrice 3D, et en équipant nos techniciens sur leschantiers de tablettes. Toutes les informations dont nos équipes ont besoin sont accessibles en ligne depuis notre serveur, et je ne communique avec elles que par voie électronique. Nous sommes en route pour le zéro papier - cela fait d'ailleurs partie de la démarche de certification MASE (Manuel d'amélioration santé sécurité) dans laquelle nous sommes engagés. Concernant le BIM, même s'il n'est pas encore imposé dans les appels d'offres auxquels nous répondons, nous avons fait le choix de nous y préparer en adoptant un logiciel compatible (Revit d'Autodesk). C'est en particulier dans nos activités de maintenance, en fort développement ces dernières années, que le numérique a changé la façon de travailler. Nous utilisons un logiciel spécialisé pour gérer toute la chaîne d'intervention, depuis les appels des clients, directement envoyés vers le technicien le plus proche, jusqu'au fichier PDF du rapport généré automatiquement et à la facturation. On gagne en rapidité et en efficacité du service, et on réduit aussi les risques de litiges. Plus généralement, le numérique est le seul moyen de répondre à l'instant T à la demande du client, et de s'adapter à des chantiers qui sont en perpétuel changement. Et puis, il faut vivre à l'heure du partage de l'information en réseau, que ce soit entre les collaborateurs de l'entreprise ou avec les clients. Si nous étions restés sur les anciennes méthodes, nous n'aurions sans doute pas résisté à la concurrence ! »

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