Rappelons que le coeur du dispositif repose sur la qualification métier fondée sur un référentiel précis évaluant la compétence technique. Chaque dossier est examiné par une commission de professionnels qui vérifie la maîtrise des savoir-faire avant d’attribuer la mention RGE.
Rappelons également que près de 75 % des entreprises qualifiées « RGE » sont des TPE, preuve que la compétence et l’engagement en rénovation énergétique s’expriment partout sur le territoire et dans des entreprises de toutes tailles. Le RGE doit rester un label exigeant mais accessible. La simplification des démarches est nécessaire, à condition de préserver le niveau de qualité qui fait sa valeur.
La réforme engagée va dans ce sens : elle facilite l’accès et recentre la formation sur le métier, en phase avec les attentes du terrain. Dans un contexte de lutte accrue contre les fraudes, notre responsabilité est claire : rendre le RGE plus lisible et plus fluide, sans en réduire l’ambition.
C’est à cette condition qu’il continuera de valoriser les savoir-faire des entreprises du bâtiment, de renforcer la confiance des clients et de soutenir durablement la transition énergétique.