Il est indispensable d’être à l’écoute, d’observer, d’analyser et de réagir. Pour cela, nous avons besoin de détecter des signaux forts ou faibles, mais aussi et surtout de grilles de lecture pour analyser ces signaux et prendre ainsi les bonnes décisions.
C’est à nous de nous adapter au marché, c’est-à-dire aux évolutions, voire aux ruptures de tendance. La pire des choses pour un chef d’entreprise serait de rester passif là où, de plus en plus, il devra être agile. Construire l’avenir, c’est donc tenter de prévoir ce qui n’est pas encore réalité, afin de pouvoir anticiper. La difficulté d’un tel exercice tient en ce que l’avenir est plein d’incertitudes qui débouchent sur bien des futurs probables.
L’intérêt des travaux de prospective, auxquels la FFB s’attache régulièrement, tient précisément dans cette volonté de lever un coin du voile et de réduire l’éventail des futurs possibles. L’exercice s’avère nécessairement hasardeux et contient en soi bien des limites.
Il n’en reste pas moins que par ces travaux centrés sur le secteur du bâtiment et sur les probables transformations à l’horizon de dix ans, la FFB tient bien son rôle de vigie au service de la profession. C’est pourquoi je suis particulièrement fier et heureux, comme président de la commission économique, de l’aboutissement de l’exercice « Prospective bâtiment 2025 ».
Puisse-t-il aider, comme il l’ambitionne, l’ensemble des artisans et entreprises du secteur à affronter le changement, à anticiper les innovations et, pour tout dire, à être les acteurs proactifs de leur destin