À l’état naturel, ce minéral est présent dans de nombreuses roches (grès, granit, sable et quartz). De ce fait, plusieurs matériaux employés dans le bâtiment contiennent de la silice cristalline, comme le béton, la pierre, le mortier ou encore la brique. Certaines activités du bâtiment, à l’instar de la taille de pierre siliceuse, du ponçage du béton, de l’évacuation de gravats ou du grattage d’enduit de façade appellent donc une vigilance particulière.
Si la nouvelle réglementation ne modifie pas les valeurs limites d’exposition professionnelle déjà applicables en France (fixées à 0,1 mg/m³ d’air sur 8 heures pour le quartz, forme la plus courante), les exigences en matière d’évaluation des risques, de mise en œuvre de moyens de prévention, de contrôle de l’exposition professionnelle, d’information et de formation sur le risque chimique et de suivi de l’état de santé doivent être scrupuleusement respectées, eu égard au danger que représente l’exposition à ces poussières. Laquelle doit être transcrite dans le document unique d’évaluation des risques, avec l’indication des différents moyens de prévention mis en œuvre.