Sur le CITE, le Président a réaffirmé sa totale opposition à un dispositif à 800 millions excluant les fenêtres et les chaudières performantes au fioul. À l'évidence, le compte n'y est pas. Il a déploré l'absence de concertation sur ce sujet, en contradiction avec les engagements pris fin 2017. Elle devait s'ouvrir avec la publication d'un rapport Ademe-CSTB, qui reste une véritable Arlésienne à ce jour. La profession ne peut que dénoncer cette méthode.
Sur la réforme du RGE, la FFB s'est opposée à l'accumulation d'obligations en tous genres, au nom notamment de la lutte contre la fraude, qui va créer un monstre de complexité et engendrer des coûts insupportables, sans résoudre le problème des fausses attestations. A l'évidence, se joue pour le RGE la chronique d'une mort annoncée !
La FFB s'est enfin inquiétée du retour de l'écologie punitive (cf. la déclaration du ministre reprise dans cet article de Batiactu). Une telle orientation, si elle est mise en œuvre, entrainera une défiance générale pour l'investissement immobilier, qui se traduira par un effondrement des marchés.