Élections aux chambres de métiers (30 sept. - 14 oct.) : Les femmes du bâtiment s'engagent !

« Je suis très satisfaite de constater la mobilisation des dirigeantes dans cette campagne. Les choses évoluent vite et bien.La grande majorité des femmes que je rencontre, notamment au sein des groupes femmes dirigeantes, sont déjà très investies et ont souvent plusieurs mandats.

La plupart justifient leur engagement par la volonté d'être utiles pour les entreprises et de vouloir changer les choses.Les mandats CMA sont donc une bonne opportunité pour elles : ils sont certes l'occasion de défendre nos valeurs d'indépendance, de liberté, d'esprit d'entreprendre, mais plus concrètement, les élues CMA participeront au développement local et mettront en œuvre des actions concrètes pour les artisans.

C'est pourquoi je compte sur vous pour participer à cette campagne. Nous avons besoin de vous pour rejoindre les listes 'Fiers d'être artisans'. Mais vous pouvez aussi vous investir autrement, en sensibilisant les artisans de votre entourage aux enjeux de ces élections et en les incitant à voter?! »

Lætitia Lebriez a décidé de s'engager dans les élections CMA sur la liste « Fiers d'être artisans » du Nord-Pas-de-Calais.

« Je voudrais mettre les chambres de métiers à l'écoute des artisans et créer un véritable réseau de proximité. [...] À travers ce mandat, je veux promouvoir les valeurs de l'artisanat, rendre la CMA plus proche des artisans et communiquer sur ce qu'elle peut leur apporter. »Lætitia voudrait que les femmes comprennent bien que la parité est importante dans ce combat : « Nous apportons une vision différente et nous sommes complémentaires. » Sa devise est : « Seules, nous sommes invisibles?; ensemble, nous sommes invincibles. »

Actuellement élue dans l'opposition, Nathalie Laporte a observé les dysfonctionnements de la CMA.

Elle a aussi appris que rien n'avance sans investissement. « Ce fut pour moi une belle aventure, qui m'a donné l'envie de m'engager pour un changement. »Nathalie est chef de file pour les prochaines élections, car elle est fière d'être artisan.
Elle veut promouvoir le savoir-faire des artisans, défendre leur indépendance et faire connaître le rôle exact de la CMA.
« J'attends de ce mandat un changement total, un véritable service de proximité pour les artisans et des formations vraiment adaptées. »

Christine Petiteau a la conviction qu'il faut s'engager pour faire entendre sa voix et agir. C'est pourquoi elle s'est présentée en 2010 sur la liste « Artisans de notre avenir ». Même si cette liste n'est pas arrivée en tête et l'a placée dans un rôle d'opposition, elle ne regrette pas son mandat.

« Être élue à la chambre des métiers permet d'avoir un regard sur ce qui s'y traite, de donner son avis et de porter les problématiques des entreprises artisanales. » Christine trouve qu'il est primordial d'être présente dans une chambre de métiers, car cela permet de s'exprimer et de faire remonter des informations. « Il faut être vigilant, car la majorité actuelle ne prend pas toujours des décisions favorables aux artisans. J'aimerais que les prochaines élections soient l'occasion d'une prise de conscience. Oui, il existe une alternative dans la représentativité des artisans. »

Anna Marchadier veut apporter du changement à la CMA. C'est pourquoi elle a décidé de s'engager aux prochaines élections.

Sa référence, c'est la qualité des services proposés par la CCI, notamment la formation et la mise en relation des dirigeants.

« Je ne trouve pas que la CMA soit suffisamment présente et j'aimerais qu'elle soit plus ouverte, plus proche et plus à l'écoute des artisans, en mettant notamment en place des actions de prévention contre l'isolement des dirigeants. Je veux que ça change. »Pour Anna, la présence des femmes sur les listes est une évidence. « Les femmes s'engagent de plus en plus. Elles sont très présentes dans les entreprises, elles prennent des mandats. C'est juste une question d'envie?! »

Présidente de sa chambre de métiers depuis 2005, Élisabeth Détry est une femme passionnée, qui a pris son mandat à cœur.

Elle apprécie particulièrement le travail d'équipe à la tête de la CMA.
C'est ainsi qu'elle a réussi la mise en place d'une fusion de CMA départementales, qui a permis d'assurer une forte représentation sur l'ensemble du territoire seine-et-marnais.Aujourd'hui, elle souhaite continuer ce qu'elle a entrepris.
« Je veux poursuivre la défense des intérêts des petites entreprises, et en particulier la qualification et le savoir-faire des artisans. Nous devons également proposer des services de haut niveau en matière d'accompagnement des entreprises et engager la mutualisation de certaines fonctions d'accueil et de formation avec les autres consulaires. »

Forte de son expérience, Élisabeth a un message à faire passer aux femmes : « Quand on est chef d'entreprise, on est capable d'être présidente ou élue d'une CMA. »