Le 1er octobre prochain, les marchés publics entrent dans l'ère de la dématérialisation totale.
Tous les contrats de plus de 25 000 € HT deviennent intégralement numériques. Ainsi, acheteurs publics et entreprises, quelle que soit leur taille, se rejoignent en ligne pour conclure des marchés, au sein de plateformes de dématérialisation des achats de l'État.
Certains perçoivent déjà les bienfaits de cette « simplification » des marchés publics : coût, traçabilité, suivi, rapidité, etc. D'autres, au contraire, y voient un processus interne coûteux pour se former ou s'équiper.
Mais tous sont confrontés à la surabondance de plateformes, à la nécessité de se procurer un certificat de signature électronique payant et aux trop nombreuses « zones blanches » mal desservies par Internet.
Aussi, en cas de réseau insuffisant ou de bug informatique, la FFB a obtenu une certaine souplesse pour les entreprises : elles pourront remettre une copie de sauvegarde papier (ou électronique), lorsqu'elles auront engagé le téléchargement de leur offre avant l'heure limite et que l'envoi informatique n'aura pas pu être réalisé dans les temps.
Face à ces aléas, une certitude : il faut simplifier l'accès aux marchés publics. Idéalement, cela doit passer par une plateforme d'achat unique, pour toutes les entreprises et tous les maîtres d'ouvrage. C'est ce pour quoi la FFB plaide depuis des mois.
Alain Piquet
Président de la commission marchés de la Fédération Française du Bâtiment